Beaucoup de notes pour autant d’enjeux

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Beaucoup de notes pour autant d’enjeux

5 février 2004
Pourquoi une Bible œcuménique ? Petit rappel historique
La Réforme protestante a en quelque sorte « re-judaïsé » les Ecritures en attestant dans l’Ancien Testament le seul équivalent de la « Bible hébraïque », la Torah, qui ne contient pas les 9 Livres dits Deutérocanoniques. De son côté, la tradition catholique est restée fidèle à la tradition grecque, la Septante, qui donna ensuite la version latine, la Vulgate. Pour la TOB, il fallait donc trouver un compromis. « Les Deutérocanoniques y sont présents, mais entre le Nouveau et l’Ancien Testament, comme un corpus à part », explique Thomas Römer. L’aventure de la TOB débuta en 1967 avec la parution de « L’Epître aux Romains », texte plus délicat en matière d’œcuménisme puisque les réformateurs y ont puisé leur doctrine de la justification par la foi seule et non par les œuvres. Martin Rose : « Il y a bien sûr d’autres éléments sensibles, comme les passages dont on pourrait extrapoler la virginité de Marie, ou la figure de Pierre. A chaque fois, les notes précisent ce qui appartient à chaque sensibilité, d’où leur importance ».