De Londres au monde entier
16 février 2004
Partout hors de Suisse, Alphalive s’appelle plus sobrement Alpha
L’originalité helvétique s’explique par un copyright sur une appellation déjà protégée du côté de Zurich. Inventé il y a 20 ans dans une Eglise anglicane du centre de Londres, les cours Alpha ont connu une propagation planétaire depuis 1991, date de parution du livre d’un révérend nommé Nicky Gumbel. Les chiffres de l’organisation indiquent que 28'000 communautés chrétiennes en ont organisé dans quelque 131 pays.
Et de la Norvège à la Nouvelle Zélande, la formule demeure immuable : Un repas pris en commun, une brève présentation théorique puis une discussion au sein de petits groupes. « A chaque fois, un membre est appelé à inviter une connaissance, qui reviendra si elle le souhaite », précise Olivier Fleury. Destiné avant tout aux non croyants, la méthode doit aussi se comprendre comme un moyen de resserrer les liens à l’intérieur d’une communauté.
Chacune des dix soirées est consacrée à une thème central de la foi chrétienne (le mal, la prière, Jésus, etc.), exposé de manière volontairement succincte. Simpliste, estiment les détracteurs. Chez les catholiques suisses, pourtant, les évêques ont tout loisir de l’adopter. En France, c’est fait depuis longtemps puisque c’est dans leurs rangs qui s’est développé le concept. L’archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, en parle ainsi comme d’une « méthode universelle d’évangélisation qui résonne comme une grâce pour l’Eglise », alors qu’un pasteur parisien évoque une « approche actualisée et décontractée des Evangiles ». Formateur d’adultes dans la région lausannoise et créateur des Cafés théologiques, Jean-Daniel Hostettler, reconnaît pour sa part une belle « dimension d’accueil » mais fustige « une approche formatée et très moralisante de la foi ».
Et de la Norvège à la Nouvelle Zélande, la formule demeure immuable : Un repas pris en commun, une brève présentation théorique puis une discussion au sein de petits groupes. « A chaque fois, un membre est appelé à inviter une connaissance, qui reviendra si elle le souhaite », précise Olivier Fleury. Destiné avant tout aux non croyants, la méthode doit aussi se comprendre comme un moyen de resserrer les liens à l’intérieur d’une communauté.
Chacune des dix soirées est consacrée à une thème central de la foi chrétienne (le mal, la prière, Jésus, etc.), exposé de manière volontairement succincte. Simpliste, estiment les détracteurs. Chez les catholiques suisses, pourtant, les évêques ont tout loisir de l’adopter. En France, c’est fait depuis longtemps puisque c’est dans leurs rangs qui s’est développé le concept. L’archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, en parle ainsi comme d’une « méthode universelle d’évangélisation qui résonne comme une grâce pour l’Eglise », alors qu’un pasteur parisien évoque une « approche actualisée et décontractée des Evangiles ». Formateur d’adultes dans la région lausannoise et créateur des Cafés théologiques, Jean-Daniel Hostettler, reconnaît pour sa part une belle « dimension d’accueil » mais fustige « une approche formatée et très moralisante de la foi ».