Les ambitions romandes du Parti évangélique suisse
22 décembre 2005
Le Parti évangélique suisse (PEV) débarque ces jours-ci à Neuchâtel et à Genève où il compte s’implanter
Depuis Lausanne où la section vaudoise a été créée il y a deux ans, Silvia Hyka, sa coordinatrice romande, travaille à faire connaître la petite formation politique née outre Sarine, qui met les valeurs de l’Evangile au centre de son action citoyenne. Elle regroupe des protestants réformés et des membres de diverses églises évangéliques libres et cible les chrétiens de toutes confessions, tout particulièrement les jeunes. « Nous sommes un parti de gauche conservateur », résume Silvia Hyka, coordinatrice romande du Parti évangélique suisse. La contradiction des termes ne la gêne pas. « Nous désapprouvons la libéralisation de l’avortement mais nous soutenons une politique d’asile et d’accueil des étrangers digne de ce nom et qui les intègre ; nous sommes contre le Pacs car nous considérons la famille traditionnelle comme la cellule de base d’une société saine et viable et nous militons pour de véritables allocations familiales, des logements à des prix abordables et la création d’un office fédéral pour la famille. Nous prônons une véritable protection de l’environnement, les intérêts de l’écologie devant passer avant ceux de l’économie. Nous encourageons la recherche de sources d’énergie alternatives et surtout nous mettons toujours l’humain au premier plan. Nous ne voulons pas que le droit du plus fort triomphe. Une société forte se doit de protéger les plus faibles ».
Optimiste et ouverte au dialogue, Silvia Hyka reconnaît qu’il n’y a pas de réponses faciles et tranchées aux problèmes qui se posent actuellement dans notre société et qu’une politique en noir et blanc est irréaliste et caricaturale. « Il faut toujours chercher, à travers le débat d’idées, à coller le plus justement possible à la réalité, ce qui nous oblige à mettre constamment notre foi à l’épreuve. Il n’est pas question que nous nous laissions envahir par la peur, par toutes sortes de peurs qui empêchent tout dialogue objectif. A la question de savoir si l’Evangile auquel le Parti évangélique suisse se réfère, fournit véritablement des solutions politiques, la jeune politologue, mère d’un tout jeune enfant, répond qu’il fournit des principes fondamentaux qui permettent de remettre l’homme à sa juste place. « Si nous laissons Dieu rester Dieu, nous avons plus de chance de rester humains, plutôt que de devenir inhumains ».
Le Parti dispose de trois conseillers nationaux à Berne un Zurichois, un Bernois et un Argovien. Il ambitionne d’obtenir un siège pour un député francophone et d’atteindre les 4100 membres en 2006. A Genève, la formation nouvellement arrivée compte bien profiter du paysage politique chamboulé par l’entrée en force du Mouvement citoyen genevois (MCG) et de la cohabitation inédite avec un parlement à majorité de droite et un gouvernement à majorité de gauche, pour se mettre à l’écoute des citoyens malmenés par le chômage, la crise du logement, la saturation de la circulation, des primes d’assurance maladie trop élevées et se profiler clairement. Il veut se forger une image de parti jeune, engagé et responsable. « De la foi chrétienne découle le principe selon lequel la conscience prime sur les intérêts » précise le Parti évangélique suisse dans le dépliant destiné à recruter des membres en Suisse romande.
Optimiste et ouverte au dialogue, Silvia Hyka reconnaît qu’il n’y a pas de réponses faciles et tranchées aux problèmes qui se posent actuellement dans notre société et qu’une politique en noir et blanc est irréaliste et caricaturale. « Il faut toujours chercher, à travers le débat d’idées, à coller le plus justement possible à la réalité, ce qui nous oblige à mettre constamment notre foi à l’épreuve. Il n’est pas question que nous nous laissions envahir par la peur, par toutes sortes de peurs qui empêchent tout dialogue objectif. A la question de savoir si l’Evangile auquel le Parti évangélique suisse se réfère, fournit véritablement des solutions politiques, la jeune politologue, mère d’un tout jeune enfant, répond qu’il fournit des principes fondamentaux qui permettent de remettre l’homme à sa juste place. « Si nous laissons Dieu rester Dieu, nous avons plus de chance de rester humains, plutôt que de devenir inhumains ».
Le Parti dispose de trois conseillers nationaux à Berne un Zurichois, un Bernois et un Argovien. Il ambitionne d’obtenir un siège pour un député francophone et d’atteindre les 4100 membres en 2006. A Genève, la formation nouvellement arrivée compte bien profiter du paysage politique chamboulé par l’entrée en force du Mouvement citoyen genevois (MCG) et de la cohabitation inédite avec un parlement à majorité de droite et un gouvernement à majorité de gauche, pour se mettre à l’écoute des citoyens malmenés par le chômage, la crise du logement, la saturation de la circulation, des primes d’assurance maladie trop élevées et se profiler clairement. Il veut se forger une image de parti jeune, engagé et responsable. « De la foi chrétienne découle le principe selon lequel la conscience prime sur les intérêts » précise le Parti évangélique suisse dans le dépliant destiné à recruter des membres en Suisse romande.