Solidarité: La campagne de printemps des Centres Sociaux Protestants fait battre les coeurs
28 février 2006
Cœurs battants : avec le slogan des spots publicitaires diffusés ces prochains jours sur les deux chaînes de la Télévision Suisse Romande et les télévisions locales, les Centres Sociaux Protestants (CSP) de Suisse romande, (Genève, Vaud, Neuchâtel et Berne-Jura), réunis ce matin à Lausanne pour une conférence de presse, espèrent bien faire battre les cœurs à l’unisson dans un même élan de solidarité
Ils proposent aux utilisateurs de portable d’envoyer des dons par SMS, chaque message rapportant à l’organisation caritative trois francs.Le tam-tam des battements de cœur de figurants bénévoles filmés dans la rue, les gares ou aux champs, rythme la campagne d’appel de fonds des quatre Centres Sociaux Protestants. Huit élèves du cinéaste Lionel Baier, qui enseigne à l’ECAL, ont planché sur le spot publicitaire qui doit rappeler tout au long du mois de mars que, sans la générosité et l’appui du public, les quatre Centre Sociaux Protestants de Suisse romande ne peuvent tout simplement pas mener à bien leur travail pour aider, dépanner, conseiller, soutenir des gens qui n’arrivent plus à faire face seuls à leurs problèmes. Endettements, ruptures familiales, problèmes de permis et imbroglio juridiques sont le pain quotidien des conseillers des quatre CSP romands.
Pour certains d’entre eux, les dons privés représentent 40% de leurs fonds », a précisé Gabriel de Montmollin, directeur du CSP vaudois, d’où l’importance capitale du soutien du public. « Nos donateurs sont des gens solidaires et nous sommes un peu les Max Havelaar du social », a plaisanté pour sa part François Dubois, directeur du CSP de Neuchâtel, pour souligner le professionnalisme des équipes engagées dans les différents services de consultation. « La dimension émotionnelle est le moteur de notre travail. Une fois les situations de précarité identifiées en toute indépendance, il nous faut imaginer les réponses sociales et politiques qu’il convient de leur donner», a expliqué Gabriel de Montmollin.
Pierre-Alain Champod, directeur du CSP de Genève, a insisté sur le travail mené chaque jour pour faire valoir le droit des personnes, plus particulièrement des étrangers en situation extraordinairement précaire dans notre pays. « Nous voyons des cas tout à fait dramatiques dus aux durcissements successifs de la loi sur l’asile qui provoquent notre colère, notre indignation et notre engagement d’un même élan contre cette loi qui pousse des êtres humains dans la misère et l'illégalité tout en accentuant les inégalités de traitements d'un canton à l'autre», résume François Dubois.
Pour certains d’entre eux, les dons privés représentent 40% de leurs fonds », a précisé Gabriel de Montmollin, directeur du CSP vaudois, d’où l’importance capitale du soutien du public. « Nos donateurs sont des gens solidaires et nous sommes un peu les Max Havelaar du social », a plaisanté pour sa part François Dubois, directeur du CSP de Neuchâtel, pour souligner le professionnalisme des équipes engagées dans les différents services de consultation. « La dimension émotionnelle est le moteur de notre travail. Une fois les situations de précarité identifiées en toute indépendance, il nous faut imaginer les réponses sociales et politiques qu’il convient de leur donner», a expliqué Gabriel de Montmollin.
Pierre-Alain Champod, directeur du CSP de Genève, a insisté sur le travail mené chaque jour pour faire valoir le droit des personnes, plus particulièrement des étrangers en situation extraordinairement précaire dans notre pays. « Nous voyons des cas tout à fait dramatiques dus aux durcissements successifs de la loi sur l’asile qui provoquent notre colère, notre indignation et notre engagement d’un même élan contre cette loi qui pousse des êtres humains dans la misère et l'illégalité tout en accentuant les inégalités de traitements d'un canton à l'autre», résume François Dubois.