Nuit des 1000 questions:L’éthique descend dans la rue à Bienne
3 août 2006
Samedi 16 septembre prochain, la ville de Bienne accueillera la première « Nuit des 1000 questions » de Suisse
Dans la rue, au tribunal, à la maternité ou au cimetière, le public sera invité à débattre de questions éthiques fondamentales. Quelque 50 groupes de toutes provenances fourniront matière à discussion en présentant 18 projets dans les rues de divers quartiers urbains. « Les interrogations provocatrices ou dérangeantes sont bienvenues », invite l’attachée de presse Monique Unterrassner.Discuter de questions portant sur le sens de la vie et de la mort en cheminant de la salle d’accouchement au cimetière, participer à une table ronde sur le thème « Avec qui ne pourriez-vous pas partager une table », assister au « procès de Dieu » et se demander si cet inculpé est coupable ou innocent de tous les maux du monde : trois projets auxquels prendre part lors de la première « Nuit des 1000 questions », le samedi 16 septembre prochain. Cette manifestation gratuite se déroulera dès midi et jusqu’à minuit, dans différents quartiers de Bienne. Jeunes et vieux sont invités à se poser des questions éthiques qui restent souvent non formulées ou tabou, à en débattre, à les approfondir et à poursuivre la discussion en société.
L’idée d’amener l’éthique dans la rue est née après le succès durable d’une manifestation analogue à Berlin, où la « Nuit des 1000 questions » a été lancée par le groupe social allemand « Aktion Mensch », une organisation liée aux Eglises et cofondée par la chaîne de télévision ZDF. A Bienne, le projet est réalisé par une équipe réunie autour de la théologienne Elsbeth Caspar. Le succès a supris les organisateurs : plus de 80 groupes représentant diverses facettes de la société - des scouts aux Eglises, en passant par des handicapés, la police ou des comédiens - se sont annoncés partants pour élaborer une animation. Une cinquantaine animeront finalement 18 projets. Ainsi, le Théâtre de la ville réunira, autour d’une pièce sur le thème du décès, différentes manières d’appréhender la mort : croque-mort, police, bouddhistes en débattront, soit des gens qui « normalement ne se rencontrent pas ». « Nous aimerions que le public puisse aussi poser des questions délicates ou anonymes, portant par exemple sur l’inceste. Il ne doit pas y avoir de thématiques interdites », explique Monique Unterrassner. Dans ce but, une grosse boîte aux lettres de deux mètres de haut sera exposée durant une quinzaine de jours à la gare.
D’autres animations seront plus ludiques, comme le labyrinthe végétal de 360 mètres au bord du lac, où il sera possible de laisser vagabonder ses pensées en s’inspirant de questions inattendues, ou le Mémory bilingue illustrant des mots qui se disent de façon analogue en français ou en allemand. Il sera possible d’y jouer sur place et ce jeu sera réalisé en format réduit pour les écoliers. A la place Centrale, un « mur des questions » sera réservé aux problématiques qui touchent les jeunes, à la suite de débats et d’entretiens conduits dans les écoles. Enfin, comme la manifestation ne donne pas de réponse, le public pourra acquérir des pavés où seront inscrits des mots évoquant une problématique, tels « y a-t-il un hasard ? » ou encore « Toutes les questions sont-elles permises ? ».
L’idée d’amener l’éthique dans la rue est née après le succès durable d’une manifestation analogue à Berlin, où la « Nuit des 1000 questions » a été lancée par le groupe social allemand « Aktion Mensch », une organisation liée aux Eglises et cofondée par la chaîne de télévision ZDF. A Bienne, le projet est réalisé par une équipe réunie autour de la théologienne Elsbeth Caspar. Le succès a supris les organisateurs : plus de 80 groupes représentant diverses facettes de la société - des scouts aux Eglises, en passant par des handicapés, la police ou des comédiens - se sont annoncés partants pour élaborer une animation. Une cinquantaine animeront finalement 18 projets. Ainsi, le Théâtre de la ville réunira, autour d’une pièce sur le thème du décès, différentes manières d’appréhender la mort : croque-mort, police, bouddhistes en débattront, soit des gens qui « normalement ne se rencontrent pas ». « Nous aimerions que le public puisse aussi poser des questions délicates ou anonymes, portant par exemple sur l’inceste. Il ne doit pas y avoir de thématiques interdites », explique Monique Unterrassner. Dans ce but, une grosse boîte aux lettres de deux mètres de haut sera exposée durant une quinzaine de jours à la gare.
D’autres animations seront plus ludiques, comme le labyrinthe végétal de 360 mètres au bord du lac, où il sera possible de laisser vagabonder ses pensées en s’inspirant de questions inattendues, ou le Mémory bilingue illustrant des mots qui se disent de façon analogue en français ou en allemand. Il sera possible d’y jouer sur place et ce jeu sera réalisé en format réduit pour les écoliers. A la place Centrale, un « mur des questions » sera réservé aux problématiques qui touchent les jeunes, à la suite de débats et d’entretiens conduits dans les écoles. Enfin, comme la manifestation ne donne pas de réponse, le public pourra acquérir des pavés où seront inscrits des mots évoquant une problématique, tels « y a-t-il un hasard ? » ou encore « Toutes les questions sont-elles permises ? ».