Un mini-culte jeudi midi à Saint-Pierre

La liturgie est plus courte mais tout autant aboutie que lors d'un culte traditionnel / © Alain Grosclaude
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La liturgie est plus courte mais tout autant aboutie que lors d'un culte traditionnel
© Alain Grosclaude
Genève

Un mini-culte jeudi midi à Saint-Pierre

Par admin
12 novembre 2018
Mini-culte
Une célébration en pleine semaine, à l’heure des wraps ou du buddha bowl : voilà la nouvelle offre proposée à la cathédrale Saint-Pierre. Rendez-vous chaque jeudi, de 12h30 à 13h.

Depuis mi-septembre, la chapelle des Macchabées de la cathédrale Saint-Pierre prend vie tous les jeudis durant la pause de midi à l’occasion d’un «lunch service». Cette proposition inédite à la cathédrale Saint-Pierre avait déjà son public de fidèles depuis quatre ans, dans la confidentielle chapelle Saint-Léger toute proche. «Nous avons souhaité la déplacer dans ce lieu plus ouvert, où il y a beaucoup de passage», précise le pasteur Emmanuel Rolland.

En ce jeudi 13 septembre, Emmanuel Rolland a prêché pour cette grande première en pantalon sombre et chemise bleu ciel. Si le style vestimentaire tout comme l’ambiance sont détendus, ce mini-culte n’a rien à envier à une célébration plus classique. Lecture d’un psaume et de l’Evangile selon saint Matthieu – qui est le fil rouge de cette saison – méditation, prédication, prière, Notre Père, moments de silence, musique «live»: le déroulé tient toutes ses promesses.

«Il y a une vraie prédication, même si elle ne dure que quelques minutes. La liturgie se déroule comme lors d’un culte traditionnel, avec une très grande rigueur, mais en beaucoup plus court. La parole est donc plus pointue», explique le pasteur. Vrai plus de ce nouveau lieu, l’organiste Vincent Thévenaz intervient pour des intermèdes musicaux ainsi que pour l’accompagnement du chant des strophes des psaumes et cantiques.

Parenthèse dans l’ordinaire, cet «office du milieu du jour» dure 30 minutes, montre en main. Même s’il prend place un jour de semaine entre midi et deux, il ne s’adresse pas qu’aux travailleurs en pause. Bien au contraire. «La cathédrale est un lieu de nourriture inclusif et intergénérationnel. Prière, chants, commentaire de l’Evangile, calme : on propose ce que l’on sait faire de mieux. Nous sommes rassemblés par Jésus-Christ. Il peut apaiser une autre soif et une autre faim», conclut Emmanuel Rolland.