« J’ai demandé une prière et j’ai vécu une guérison intérieure »
20 février 2006
L’Eglise protestante de Genève organise des cultes « Renouveau et guérison » durant lesquels des personnes malades peuvent demander que l’on prie pour elles
Actuellement, une douzaine de paroisses du canton affirment, par le signe de l’onction d’huile ou de l’imposition des mains, la présence de Dieu aux côtés du malade et sa volonté, par les responsables de l’Eglise, de le guérir. Témoignages.« J’ai demandé une prière et j’ai vécu une guérison intérieure. Cela m’a beaucoup interpelé et j’ai demandé à être membre du groupe qui organise de tels cultes », explique Irmgard Arn, membre du groupe d’Onex. Une fois par mois, un culte Renouveau et guérison a lieu à Champel. A Onex, un tel culte aura aussi lieu le 2 avril et sera précédé de deux cultes de préparation. « Nous nous avançons devant l’assemblée, sous la Croix, afin de demander la prière d’intercession. Il faut un certain courage pour s’exposer ainsi. J’avais été incitée à rendre grâce dans ma prière par une parole de la prédication. Après l’avoir fait, je me suis rendue compte que j’étais restée captive d’un deuil vécu 18 ans auparavant et tout-à-coup, quelque chose s’est libéré. Il ne s’agit nullement de magie, mais d’une guérison intérieure, spirituelle », poursuit Irmgard Arn. « Avant ces cultes, nous ne savons jamais à quel moment Dieu veut apporter la guérison et à qui : cela lui appartient. Cela peut aussi concerner quelqu’un qui est simplement présent dans l’assemblée. Nous ne savons pas où l’Esprit veut souffler, ni comment et quand ».
Il arrive aussi que des guérisons physiques se manifestent, telle cette personne qui souffrait de maux somatiques généralisés et dont les symptômes ont disparu, ou cet autre qui se serait remis d’un cancer. « Le titre de ces cultes suscite de grandes attentes et il faut bien expliquer aux participants que ce qui va se passer n’est pas forcément de cet ordre-là », précise Anne-Christine Menu, l’une des pasteurs en charge de ce ministère. « La guérison peut être d’un autre ordre, comme l’acquisition d’une paix intérieure plus grande, des symptômes physiques qui s’apaisent. L’imposition des mains est le signe que Dieu prend soin du malade ; il doit se sentir entouré, totalement aimé et porté par Dieu. Nous sommes persuadés que Dieu répond à la prière qu’on lui exprime, et la présence de la communauté est là pour aider le malade à s’ouvrir à la réponse. » Certaines personnes demandent également l’imposition des mains avant une opération : « Dans le protestantisme, tout ce qui est de l’ordre du toucher suscite la retenue. Nous nous sommes toutefois rendu compte qu’il était important d’apporter ainsi de la chaleur, un apaisement, le symbole que Dieu prend soin de vous. », poursuit Anne-Christine Menu. La Cène partagée en commun permet aussi la restauration de l’individu dans son intégralité physique, spirituelle et morale.
« Des personnes souffrant de dépression, d’anxiété, qui ne trouvent pas la paix fréquentent ces cultes», ajoute Léone Fischer, qui dit avoir vécu personnellement « une nouvelle naissance, une libération extraordinaire » à la suite d’une cérémonie d’imposition des mains où elle avait demandé que l’on prie pour elle. D’une enfance très dure et qu’elle avait « enfouie au fond de moi avec une grosse pierre par-dessus », elle a pu faire « une démarche de foi, une guérison du passé et des souvenirs » qui l’a motivée, à son tour, à aider les autres. A qui se plaindrait de n’avoir pas vécu une guérison physique à la suite de tels cultes, Léone Fischer répond que « Dieu lui a sûrement donné autre chose. Certains estiment avoir été « merveilleusement portés » dans leur souffrance grâce au soutien de la communauté ».
Il arrive aussi que des guérisons physiques se manifestent, telle cette personne qui souffrait de maux somatiques généralisés et dont les symptômes ont disparu, ou cet autre qui se serait remis d’un cancer. « Le titre de ces cultes suscite de grandes attentes et il faut bien expliquer aux participants que ce qui va se passer n’est pas forcément de cet ordre-là », précise Anne-Christine Menu, l’une des pasteurs en charge de ce ministère. « La guérison peut être d’un autre ordre, comme l’acquisition d’une paix intérieure plus grande, des symptômes physiques qui s’apaisent. L’imposition des mains est le signe que Dieu prend soin du malade ; il doit se sentir entouré, totalement aimé et porté par Dieu. Nous sommes persuadés que Dieu répond à la prière qu’on lui exprime, et la présence de la communauté est là pour aider le malade à s’ouvrir à la réponse. » Certaines personnes demandent également l’imposition des mains avant une opération : « Dans le protestantisme, tout ce qui est de l’ordre du toucher suscite la retenue. Nous nous sommes toutefois rendu compte qu’il était important d’apporter ainsi de la chaleur, un apaisement, le symbole que Dieu prend soin de vous. », poursuit Anne-Christine Menu. La Cène partagée en commun permet aussi la restauration de l’individu dans son intégralité physique, spirituelle et morale.
« Des personnes souffrant de dépression, d’anxiété, qui ne trouvent pas la paix fréquentent ces cultes», ajoute Léone Fischer, qui dit avoir vécu personnellement « une nouvelle naissance, une libération extraordinaire » à la suite d’une cérémonie d’imposition des mains où elle avait demandé que l’on prie pour elle. D’une enfance très dure et qu’elle avait « enfouie au fond de moi avec une grosse pierre par-dessus », elle a pu faire « une démarche de foi, une guérison du passé et des souvenirs » qui l’a motivée, à son tour, à aider les autres. A qui se plaindrait de n’avoir pas vécu une guérison physique à la suite de tels cultes, Léone Fischer répond que « Dieu lui a sûrement donné autre chose. Certains estiment avoir été « merveilleusement portés » dans leur souffrance grâce au soutien de la communauté ».