Hélène Küng écrit des contes de Noël pour dire ce qui cloche ici-bas
28 novembre 2005
Et si l’histoire de Noël était née dans un contexte d’injustices et de violence comme aujourd’hui ? Hélène Küng, pasteur, engagée depuis de nombreuses années dans les milieux de la défense de l’asile, pose la question et laisse glisser les mots
Révolte, humour, étonnement. Les contes de Noël , "Un jour à ne pas manquer", qu’elle vient de publier chez Labor et Fides ,jettent une lumière crue sur les inégalités, les préjugés et les privations rencontrés par une grande partie des habitants du globe.« C’est presque indécent de penser à Noël quand la fête est là ; de deux choses l’une : ou on prend la fuite ou on accepte d’affronter », lâche le pasteur Hélène Küng. Depuis plusieurs années, elle est engagée dans les milieux de défense de l’asile, elle travaille également à l’aumônerie œcuménique dans un centre d’enregistrement de requérants d’asile et collabore au Service d’Aide juridique aux Exilé-e-s du Centre social protestant à Lausanne et Vallorbe. Elle vient de signer un premier ouvrage, un recueil de sept contes de Noël assortis de trois nouvelles. « Des contes, parce que c’est un genre qui permet de s’aventurer autour du texte biblique».
Le siège de Sarajevo, la chute de Sebrenica, le génocide rwandais, ces tragédies de l’histoire récente l’ont bouleversée et révoltée. « C’est à cette époque que j’ai commencé à écrire des petits récits, à prendre des notes : Il me fallait évacuer, sortir le désarroi, écrire pour résister ». Hélène Küng aime les mots : « Avec eux, on crée des forces ». L’écriture lui convient. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’elle descend en bonne ligne de la famille Bille. L’art et la littérature sont donc aussi ses proches parents.Des messages pas innocentsA l’heure des déséquilibres écologique ou politique et des pillages économiques, comment oser évoquer une naissance miraculeuse et une paix possible ?, se demande-t-elle. Aussi, les courtes histoires qu’elle raconte dans Un jour à ne pas manquer avec humour, tendresse mais non sans quelque révolte, suggèrent-elles une réflexion, une ébauche de réponse.
L’auteur imagine un dialogue autour de la scène de la nativité, tout en gardant le cadre originel, parle des filles de Job – Fleur de Cannelle, Colombe et Boîte à fard – pour faire passer un message pas innocent: « Vous les fils et les filles de partout, à votre tour d’envoyer paître le patriarcat ! Ce n’est pas de moutons que vous hériterez, mais de la vie ! Les thèmes abordés sont variés , les histoires baladent le lecteur en divers coins de la planète, en particulier dans l’hémisphère sud. Le ton est entraînant, le texte très ponctué. Manifestement, ces contes sont faits pour être lus à haute voix.
Les bénéfices et les droits d’auteur seront versés au SAJE (Service d’assistance juridique aux exilés) pour aider au financement de ce service indispensable pour l’accompagnement juridique des requérants d’asile. Un jour à ne pas manquer, d’Hélène Küng s’obtient chez Labor et Fides, 1, rue Beauregard, 1204 Genève ou par courriel à contact@laboretfides.com.
Le siège de Sarajevo, la chute de Sebrenica, le génocide rwandais, ces tragédies de l’histoire récente l’ont bouleversée et révoltée. « C’est à cette époque que j’ai commencé à écrire des petits récits, à prendre des notes : Il me fallait évacuer, sortir le désarroi, écrire pour résister ». Hélène Küng aime les mots : « Avec eux, on crée des forces ». L’écriture lui convient. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’elle descend en bonne ligne de la famille Bille. L’art et la littérature sont donc aussi ses proches parents.Des messages pas innocentsA l’heure des déséquilibres écologique ou politique et des pillages économiques, comment oser évoquer une naissance miraculeuse et une paix possible ?, se demande-t-elle. Aussi, les courtes histoires qu’elle raconte dans Un jour à ne pas manquer avec humour, tendresse mais non sans quelque révolte, suggèrent-elles une réflexion, une ébauche de réponse.
L’auteur imagine un dialogue autour de la scène de la nativité, tout en gardant le cadre originel, parle des filles de Job – Fleur de Cannelle, Colombe et Boîte à fard – pour faire passer un message pas innocent: « Vous les fils et les filles de partout, à votre tour d’envoyer paître le patriarcat ! Ce n’est pas de moutons que vous hériterez, mais de la vie ! Les thèmes abordés sont variés , les histoires baladent le lecteur en divers coins de la planète, en particulier dans l’hémisphère sud. Le ton est entraînant, le texte très ponctué. Manifestement, ces contes sont faits pour être lus à haute voix.
Les bénéfices et les droits d’auteur seront versés au SAJE (Service d’assistance juridique aux exilés) pour aider au financement de ce service indispensable pour l’accompagnement juridique des requérants d’asile. Un jour à ne pas manquer, d’Hélène Küng s’obtient chez Labor et Fides, 1, rue Beauregard, 1204 Genève ou par courriel à contact@laboretfides.com.