Partisans des soins palliatifs et du droit de mourir se réclament également de la dignité, mais de quelle dignité?
10 janvier 2007
Le droit de mourir ne serait-il pas un devoir de mourir dans notre société où la maladie devient une « faute de goût », quand elle n’est pas carrément, selon le mot de l’écrivain Benoîte Groult, « un délit »? Et l’euthanasie – littéralement la « bonne mort » -, serait-elle une mort par compassion, ou par intérêt, tant il est vrai que les lits manquent dans les hôpitaux et les EMS et tant les soins, palliatifs ou non, coûte cher ? Jean-François Habermacher, directeur de Cèdres Formation à Lausanne, a donné la parole à des médecins confrontés à la question de la fin de vie, au président d’Exit, à l'éthicien denis Müller et au philosophe Michel Cornu