Décès du pasteur Philippe Gilliéron, figure marquante de la vie genevoise
30 mars 2004
Navigateur passionné n’hésitant pas, à la veille des 80 ans, à embarquer tous ses amis sur le bateau Le Simplon pour suivre une fois encore le Bol d’Or qu’il avait autrefois gagné et souvent couru, le pasteur Philippe Gilliéron est décédé jeudi 25 mars à Zermatt
Un culte sera célébré en la cathédrale Saint-Pierre à Genève le mercredi 31 mars à 10 heures.Pasteur atypique à l’élégance légendaire, homme de communication engagé dans le mouvement œcuménique et promoteur financier à ses heures pour soutenir des projets qui lui tenaient à cœur, - il fut notamment l’artisan du Centre de rencontres de Cartigny -, Philippe Gilliéron fut un disciple de la première heure de Karl Barth.
Né le 22 juin 1924 à Gryon (VD), il a vécu toute sa scolarité à Genève puis étudié la théologie aux Facultés de Genève, Strasbourg et Paris. Il a fait partie du mouvement scout genevois et certains de ses anciens camarades se souviennent encore de téméraires équipées nocturnes qu’il avait organisées du côté de Nyon.
En 1950, il soutient une thèse en théologie sur « le rôle du livre de Job dans la révélation biblique d’après le sermon de Calvin ». Il complète sa formation théologique par un diplôme à l’Institut œcuménique de Bossey. Il est consacré en 1955 sans l’Eglise protestante de Genève. Son parcours ministériel le conduit alors en France puis à l’aumônerie des étudiants de l’Université de Genève, enfin au Caire pour un cours séjour. Dès 1964, il est l’adjoint du pasteur Philippe Zeissig au Service protestant de la Radio suisse romande, avant d’en prendre la direction. Il y travaillera pendant dix-sept ans et sera la voix protestante de la minute œcuménique pendant plusieurs années. Père de 3 enfants, il s’engage parallèlement dans l’action sociale au Bureau central d’aide sociale, rendu indépendant de l'Hospice Général de Genève et devient la cheville ouvrière de la construction d’une résidence pour personnes âgées à La Gradelle. Pasteur dans les paroisses d'Anières-Vésenaz et de Cartigny, il fut aussi aumônier militaire de la Division de Montagne 10 en Valais, où il a développé un vaste réseau d’amitiés et de relations.
Né le 22 juin 1924 à Gryon (VD), il a vécu toute sa scolarité à Genève puis étudié la théologie aux Facultés de Genève, Strasbourg et Paris. Il a fait partie du mouvement scout genevois et certains de ses anciens camarades se souviennent encore de téméraires équipées nocturnes qu’il avait organisées du côté de Nyon.
En 1950, il soutient une thèse en théologie sur « le rôle du livre de Job dans la révélation biblique d’après le sermon de Calvin ». Il complète sa formation théologique par un diplôme à l’Institut œcuménique de Bossey. Il est consacré en 1955 sans l’Eglise protestante de Genève. Son parcours ministériel le conduit alors en France puis à l’aumônerie des étudiants de l’Université de Genève, enfin au Caire pour un cours séjour. Dès 1964, il est l’adjoint du pasteur Philippe Zeissig au Service protestant de la Radio suisse romande, avant d’en prendre la direction. Il y travaillera pendant dix-sept ans et sera la voix protestante de la minute œcuménique pendant plusieurs années. Père de 3 enfants, il s’engage parallèlement dans l’action sociale au Bureau central d’aide sociale, rendu indépendant de l'Hospice Général de Genève et devient la cheville ouvrière de la construction d’une résidence pour personnes âgées à La Gradelle. Pasteur dans les paroisses d'Anières-Vésenaz et de Cartigny, il fut aussi aumônier militaire de la Division de Montagne 10 en Valais, où il a développé un vaste réseau d’amitiés et de relations.