Radio suisse romande: Portrait de Daniel Grivel en pasteur traditionnel au parcours atypique
1 avril 2004
Le parcours étonnant et atypique du pasteur Daniel Grivel fait l’objet ce samedi 3 avril de l’émission Chemins de Terre de la RSR Espace 2
Dans un entretien mené dans sa maison familiale de Perroy, il parle de ce qui le fait vivre, du protestantisme qui l’a imprégné depuis l’enfance, de l'histoire vaudoise qui le fonde, de la musique dont il joue. Portrait d’un humaniste. « Je prends mes marques avec délectation ! » Assis sur un canapé jaune entre épinette et piano à queue dont il joue de plus en plus souvent depuis qu’il a pris, en novembre dernier, une retraite anticipée, Daniel Grivel évoque son itinéraire. Après un premier ministère au service des protestants disséminés de la paroisse de la Broye fribourgeoise à Estavayer-le-lac, il s’est orienté vers le journalisme et a collaboré aux émissions protestantes de radio aux côtés de Philippe Gilliéron, puis vers la fonction publique avant de revenir à un engagement pastoral. Il a en effet été successivement secrétaire général adjoint du Département de l’instruction publique et des cultes du canton de Vaud,- c’est à lui qu’on doit la création de la commission vaudoise de contrôle des films qui fixe l’âge d’admission dans les cinémas - puis secrétaire général de l’Hôpital cantonal universitaire de Genève. En 1991, il reprend un poste de pasteur dans la paroisse de Perroy-Allaman-Bougy Villars puis dans celle du Cœur de-La-Côte, là où il s’est enraciné. Sa façon à lui de fermer la boucle, de revenir à l’essence même de sa vie, à ce besoin de partage, si essentiel à ses yeux. Servir est le maître mot qui a présidé à tous ses choix, et l’a motivé tout au long de sa carrière. « J’aimerais tant pouvoir offrir à l’autre un bout du sourire de Dieu ».
Son sourire affable et son élégance morale témoignent de cette politesse du cœur qui ne lui fait jamais défaut, même dans les moments difficiles. Son engagement au service de la communauté est multiple : aussi bien à Perroy où il a été et se retrouve aujourd’hui secrétaire du conseil communal, que dans sa région, - il est secrétaire du conseil d’administration du groupement hospitalier de l’Ouest lémanique et membre du conseil de fondation d’Eben Hezer. En tant qu’aumônier de l’armée, il a tissé un vaste réseau d’amitiés. « Ca a été pour moi une occasion unique de rencontrer des hommes entre 22 et 40 ans qu’on ne voit par ailleurs jamais dans les paroisses». Passionné d’histoire, il a consacré une plaquette sur le canton de Vaud. Féru de cinéma, il partage ses enthousiasmes et ses critiques sensibles dans « Cinéfeuilles », le bimensuel des Eglises protestantes dont il reprendra la rédaction en chef l’année prochaine.
Attaché à la tradition qui le fonde et l’éclaire sur le présent, Daniel Grivel a su se dégager de certaines rigueurs toutes protestantes : il ne craint plus de montrer ses émotions et cultive la joie de vivre. Il a faite sienne la phrase de Montesquieu : « Mon âme se prend à tout ». Musique, cuisine, cinéma, il se passionne inlassablement. Côté foi, il avoue être saisi par le doute mais renouvelle inlassablement sa confiance en Dieu. « Je sais qu’il y a toujours Quelqu’un a qui je peux me confier, même si les réponses ne viennent pas tout de suite ou suivent un cheminement inattendu ». Il ne se hasarde jamais à donner des conseils et des directives à ceux qui sont en recherche. « Je n’ai pas l’assurance de celui qui sait. Je préfère partager un moment de prière pour faire part de nos questions ensemble ».
Son sourire affable et son élégance morale témoignent de cette politesse du cœur qui ne lui fait jamais défaut, même dans les moments difficiles. Son engagement au service de la communauté est multiple : aussi bien à Perroy où il a été et se retrouve aujourd’hui secrétaire du conseil communal, que dans sa région, - il est secrétaire du conseil d’administration du groupement hospitalier de l’Ouest lémanique et membre du conseil de fondation d’Eben Hezer. En tant qu’aumônier de l’armée, il a tissé un vaste réseau d’amitiés. « Ca a été pour moi une occasion unique de rencontrer des hommes entre 22 et 40 ans qu’on ne voit par ailleurs jamais dans les paroisses». Passionné d’histoire, il a consacré une plaquette sur le canton de Vaud. Féru de cinéma, il partage ses enthousiasmes et ses critiques sensibles dans « Cinéfeuilles », le bimensuel des Eglises protestantes dont il reprendra la rédaction en chef l’année prochaine.
Attaché à la tradition qui le fonde et l’éclaire sur le présent, Daniel Grivel a su se dégager de certaines rigueurs toutes protestantes : il ne craint plus de montrer ses émotions et cultive la joie de vivre. Il a faite sienne la phrase de Montesquieu : « Mon âme se prend à tout ». Musique, cuisine, cinéma, il se passionne inlassablement. Côté foi, il avoue être saisi par le doute mais renouvelle inlassablement sa confiance en Dieu. « Je sais qu’il y a toujours Quelqu’un a qui je peux me confier, même si les réponses ne viennent pas tout de suite ou suivent un cheminement inattendu ». Il ne se hasarde jamais à donner des conseils et des directives à ceux qui sont en recherche. « Je n’ai pas l’assurance de celui qui sait. Je préfère partager un moment de prière pour faire part de nos questions ensemble ».