La Passion selon EnBiro :Alix Noble raconte La dernière semaine de Jésus

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La Passion selon EnBiro :Alix Noble raconte La dernière semaine de Jésus

6 avril 2004
Age d’admission 16 ans, âge conseillé : 18 ans
Pour la Commission de contrôle des films, « La Passion du Christ de Mel Gibson n’est évidemment pas un film pour les enfants. Qu’à cela ne tienne : les jeunes ne seront pas pour autant privés du récit des derniers jours de Jésus ni du message fort de Pâques. Les éditions EnBiro viennent de sortir un CD audio qui retrace la passion de Jésus. Remarquable.Les éditions En Biro (enseignement biblique et interreligieux romand) proposent à l’intention des jeunes un CD audio dans lequel Alix Noble raconte « La dernière semaine de Jésus ». La conteuse réussit à tenir en haleine son jeune auditoire avec le récit de l’Evangile de Matthieu qu’elle rend accessible aux plus jeunes en y ajoutant la présence discrète et le regard neuf de témoins auxquels les enfants peuvent s’identifier : un gamine de 10 ans, placée par sa famille comme servante, et qui sert sans le savoir le dernier repas du Christ dans la chambre haute de la maison de son maître, ou le propriétaire de l’ânon réquisitionné pour servir de monture à Jésus et qui se mêle à la foule et se surprend à acclamer l’étrange procession. En toile de fond, des éléments historiques et culturels qui replacent le récit dans son époque sans alourdir la narration par de savantes notes. Articulé en 7 étapes, ponctué des respirations musicales méditatives d’Alexandre Cellier, le récit pascal est accompagné d’un livret rehaussé par les aquarelles de Nicolas Favre et Gisèle Rime. Le CD est prévu pour une utilisation scolaire, en complément du chapitre traitant de la Passion dans le deuxième volume du manuel « Au fil du Temps », destiné aux élèves de 9 à 11 ans. Rien n’empêche de l’écouter à la maison, pour se rappeler le sens de Pâques, tout en évitant le prosélytisme et un dolorisme qui peut, comme dans le film de Gibson, s’avérer traumatisant pour de jeunes sensibilités. L’épisode de la résurrection est très brièvement abordé pour se terminer par un « Et si c’était vrai ? » qui laisse libre cours à chacun d’interpréter le récit selon son cœur et ses convictions.