Le Zewo, mode d’emploi
14 avril 2004
Ancien collaborateur du CSP Genève, Jean-François Freymond est le seul membre romand du Conseil de la Fondation Zewo
Preuve s’il en est que si ce label demeure incontournable Outre Sarine, il ne jouit pas de la même visibilité en terre romande. Logique : En 1936, le Zewo fut créé par les Œuvres d’entraide elles-mêmes, puisque jusqu’en 2001 toutes celles qui récoltaient des fonds en étaient membres. « Et la plupart d’entre elles regroupent leurs organes centraux en Suisse allemande ». En 2001, « on s’est aperçu que l’association regroupait des membres trop hétérogènes, ce qui posait de nombreux conflits d’intérêts, se souvient Pierre Ammann au CSP Berne/Jura. D’où l’idée d’une fondation indépendante avec un système de labellisation ».
Désormais, de stricts critères visent à protéger les donateurs et à assurer la crédibilité des Œuvres : comptabilité vérifiée par une fiduciaire agréée, comité bénévole, dons affectés aux buts annoncés avec un maximum à ne pas dépasser pour les frais administratifs, figurent dans le nouveau règlement. « Trois cents organisations avec un siège central en Suisse ont reçu notre sigle. Nous étudions les dossiers d’une cinquantaine d’autres », précise Jean-François Freymond. Le prix de la certification a naturellement pris l’ascenseur, de 3'000 à 10'000 francs suisses environ, « selon la complexité des structures. Ce qui n’avantageait pas vraiment les CSP », reconnaît le Genevois. Parfois, le Zewo refuse. A Berne, par exemple, le Centre Emmaüs a dû revoir sa copie, « mais seulement pour des raisons administratives ». Plus rares sont les raisons éthiques, et Jean-François Reymond se remémore le cas de l’Anneau Blanc, association de lutte contre la pédophilie dont le comité était presque exclusivement composé de membres de la même famille.
Désormais, de stricts critères visent à protéger les donateurs et à assurer la crédibilité des Œuvres : comptabilité vérifiée par une fiduciaire agréée, comité bénévole, dons affectés aux buts annoncés avec un maximum à ne pas dépasser pour les frais administratifs, figurent dans le nouveau règlement. « Trois cents organisations avec un siège central en Suisse ont reçu notre sigle. Nous étudions les dossiers d’une cinquantaine d’autres », précise Jean-François Freymond. Le prix de la certification a naturellement pris l’ascenseur, de 3'000 à 10'000 francs suisses environ, « selon la complexité des structures. Ce qui n’avantageait pas vraiment les CSP », reconnaît le Genevois. Parfois, le Zewo refuse. A Berne, par exemple, le Centre Emmaüs a dû revoir sa copie, « mais seulement pour des raisons administratives ». Plus rares sont les raisons éthiques, et Jean-François Reymond se remémore le cas de l’Anneau Blanc, association de lutte contre la pédophilie dont le comité était presque exclusivement composé de membres de la même famille.