Des femmes aident d’autres femmes à se sortir des difficultés
13 mai 2004
A l’enseigne d’Elles Entr’aide, des femmes de tous les milieux, sans qualifications professionnelles particulières, donnent un coup de pouce à des femmes isolées, déracinées, débordées ou déprimées qui n’arrivent plus à faire face à leurs difficultés
Elles leur offrent une présence attentive pour leur permettre de reprendre souffle. Une solidarité féminine qui dure depuis 43 ans sous l’égide des Unions chrétiennes féminines vaudoises et grâce à la relève des nouvelles bénévoles. « On fait appel à notre service quand il y a des trous dans le réseau social, familial ou que toute solidarité de voisinage fait défaut, quand une situation de crise demande non seulement une aide pratique et technique mais la chaleur d’une présence et une écoute respectueuse », explique Annette Demaurex, ergothérapeute de formation, licenciée en théologie, qui coordonne la bonne cinquantaine de bénévoles d’Elles Entr’aide (anciennement service des visiteuses des Unions chrétiennes féminines), réparties dans six groupes régionaux dans tout le canton de Vaud.
L’aide apportée peut être très diverse, suivant les demandes adressées : accueil temporaire d’enfants, accompagnement d’une femme seule lors de son accouchement ou encore, – comme cela s’est passé récemment -, celui d’enfants qui rendent visite à leur père en prison ; aide urgente apportée à une femme jetée à la rue, démarches avec une immigrée enceinte déboussolée par le système hospitalier, garde d’enfants quelques heures pour soulager une famille dont l’un des parents est atteint du cancer, simple partage avec une mère qui élève seule ses enfants. Il est incontestablement des présences qui tombent à pic et sauvent du gouffre, qui arrivent comme un signe d’espoir.
Les requêtes ne manquent pas, ce qui oblige à recruter régulièrement. De nouvelles bénévoles. « Leur profil a changé, la nature de leur engagement est liée aujourd’hui à l’évolution du rôle féminin et aux nouveaux modèles familiaux, explique Carmen Mendonça, nouvelle arrivée dans l’équipe d’Elles Entr’aide, de plus en plus de femmes font face aujourd’hui à une double tâche, domestique et professionnelle. Par conséquent l’engagement dans le bénévolat social devient plus flexible et se trouve souvent lié à un temps de la vie ».
L’engagement bénévole ouvre l’horizon de chacune, induit une meilleure connaissance de soi et débouche souvent sur une réflexion sur le sens qu’elle entend donner à sa vie. Formation à la relation d’aide Un cours de base est dispensé à chaque personne (huit séances de trois heures) pour apprendre à établir une relation de confiance, ne pas se laisser envahir par certaines situations, savoir poser des limites, éviter les rapports de dépendance, aborder les difficultés liées aux différences culturelles, enfin bien connaître l’éventail des autres institutions sociales ( Planning Familial, Pro Senectute, Sid’Action, Centre Social Protestant, les différents services d’aide aux réfugiés, aux immigrés, etc.) avec lesquels elles seront appelées à collaborer. Cette formation peut servir de mise à l’étrier pour la reprise d’une activité professionnelle.
Les bénévoles bénéficient ensuite d’une formation continue et d’un encadrement régulier notamment par le biais des groupes de partage de leur région, soit à Lausanne, à Avenches, à Orbe, à Nyon ou à Vevey. Une fois par an, toutes les bénévoles se retrouvent lors d’une rencontre cantonale pour partager leur expérience et leurs réflexions.
Pour pouvoir répondre à de nouvelles détresses et permettre de continuer cette solidarité entre femmes, les deux coordinatrices d’Elles Entr’aide cherchent des bénévoles pour rem,placer celles qui partent et renforcer leurs rangs.
L’aide apportée peut être très diverse, suivant les demandes adressées : accueil temporaire d’enfants, accompagnement d’une femme seule lors de son accouchement ou encore, – comme cela s’est passé récemment -, celui d’enfants qui rendent visite à leur père en prison ; aide urgente apportée à une femme jetée à la rue, démarches avec une immigrée enceinte déboussolée par le système hospitalier, garde d’enfants quelques heures pour soulager une famille dont l’un des parents est atteint du cancer, simple partage avec une mère qui élève seule ses enfants. Il est incontestablement des présences qui tombent à pic et sauvent du gouffre, qui arrivent comme un signe d’espoir.
Les requêtes ne manquent pas, ce qui oblige à recruter régulièrement. De nouvelles bénévoles. « Leur profil a changé, la nature de leur engagement est liée aujourd’hui à l’évolution du rôle féminin et aux nouveaux modèles familiaux, explique Carmen Mendonça, nouvelle arrivée dans l’équipe d’Elles Entr’aide, de plus en plus de femmes font face aujourd’hui à une double tâche, domestique et professionnelle. Par conséquent l’engagement dans le bénévolat social devient plus flexible et se trouve souvent lié à un temps de la vie ».
L’engagement bénévole ouvre l’horizon de chacune, induit une meilleure connaissance de soi et débouche souvent sur une réflexion sur le sens qu’elle entend donner à sa vie. Formation à la relation d’aide Un cours de base est dispensé à chaque personne (huit séances de trois heures) pour apprendre à établir une relation de confiance, ne pas se laisser envahir par certaines situations, savoir poser des limites, éviter les rapports de dépendance, aborder les difficultés liées aux différences culturelles, enfin bien connaître l’éventail des autres institutions sociales ( Planning Familial, Pro Senectute, Sid’Action, Centre Social Protestant, les différents services d’aide aux réfugiés, aux immigrés, etc.) avec lesquels elles seront appelées à collaborer. Cette formation peut servir de mise à l’étrier pour la reprise d’une activité professionnelle.
Les bénévoles bénéficient ensuite d’une formation continue et d’un encadrement régulier notamment par le biais des groupes de partage de leur région, soit à Lausanne, à Avenches, à Orbe, à Nyon ou à Vevey. Une fois par an, toutes les bénévoles se retrouvent lors d’une rencontre cantonale pour partager leur expérience et leurs réflexions.
Pour pouvoir répondre à de nouvelles détresses et permettre de continuer cette solidarité entre femmes, les deux coordinatrices d’Elles Entr’aide cherchent des bénévoles pour rem,placer celles qui partent et renforcer leurs rangs.