Laquelle tient essentiellement aux trois principes de la Réforme « Sola Gratia », « Sola Fide » et « Sola Scriptura ». Dans son message à l’assemblée, le président, Jean Tartier, a insisté sur l’unité essentielle des deux Églises luthériennes de France (l’Églises Évangélique Luthérienne de France – EELF- et l’Église de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine – ECAAL) et sur l’importance de la parole de l’Église dans une société « revenant à une laïcité étriquée ». Le professeur Jean-Paul Willaime a pour sa part estimé que l’élargissement de l’Europe constituait une opportunité de développement pour la laïcité et pour les Églises, particulièrement protestantes. Il a estimé que dans un contexte d’ultra-modernité marquée par la montée des incertitudes, le christianisme propose des convictions fortes pouvant servir de repères à la fois pour des individus et pour des collectivités. La diversité des expressions protestantes, qui se manifeste par la complémentarité de leurs formes (Églises, Œuvres diaconales et mouvements) est, à ses yeux, un atout fondamental.