Une pasteure vaudoise nommée au Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse
18 juin 2004
C’est une théologienne vaudoise parfaitement bilingue, soucieuse decontribuer à ce que l’Eglise réformée reste pertinente dans une société en pleine mutation, qui siégera au Conseil de la Fédération protestantes des Eglises de Suisse (FEPS) à Berne
Portrait de Kristin Rossier Buri. Née à Vevey d’une famille alémanique établie dans le canton de Vaud, installée à Grandvaux, Kristin Rossier Buri a été élevée dans les deux cultures, l’une francophone à l’école et à l’Université, l’autre germanophone par sa famille, enrichie au travers des expériences faites au cours de son stage pastoral dans l’Eglise de Bâle-Campagne et diverses formations suivies en Suisse alémanique. Elle connaît bien toutes les subtilités de la communication entre régions linguistiques.
Femme de rigueur, parfois un peu austère – « Je suis timide » avoue-t-elle -, travailleuse acharnée, mère de quatre enfants qu’elle a en partie élevée seule, Kristin Rossier Buri souhaite être une jeteuse de ponts entre les régions. « Les différences de mentalité se traduisent souvent par des façons contrastées de concevoir le ministère et la mission de l’Eglise, des par des différences dans la manière d’aborder les questions et de chercher à les résoudre qui fait que l’on n’est jamais sûr de saisir les enjeux de ce qui s’est dit, ni de se faire vraiment comprendre. En fait, un même mot n’a pas forcément la même signification et ne recouvre pas les mêmes représentations de part et d’autre de la Sarine», reconnaît-elle.
Elle souhaite contribuer à promouvoir davantage de synergies et de partages dans la recherche de solutions novatrices pour que l’Eglise reste pertinente ou le redevienne par rapport à la société en mutation. « Je souhaite que nous puissions continuer à être porteurs du message de l’Evangile ». Elle s’intéresse à des formes d’Eglise nouvelles, se dit fière de la mutation de l’Eglise vaudoise réorganisée en profondeur, privilégie le travail en équipe et en réseau et imagine de créer des lieux de rencontres entre Romandes et Alémaniques pour qu’ils puissent mieux se comprendre et travailler main dans la main. Elle se réjouit de relayer les préoccupations de la Conférence des Eglises romandes (CER) au Conseil de la FEPS.
Parallèllement à son mandat à Berne, elle poursuivra son ministère de formatrice d’adultes auprès de l’office des ressources humaines de l’Eglise vaudoise (EERV) à temps partiel afin de siéger au Conseil de la FEPS.
Femme de rigueur, parfois un peu austère – « Je suis timide » avoue-t-elle -, travailleuse acharnée, mère de quatre enfants qu’elle a en partie élevée seule, Kristin Rossier Buri souhaite être une jeteuse de ponts entre les régions. « Les différences de mentalité se traduisent souvent par des façons contrastées de concevoir le ministère et la mission de l’Eglise, des par des différences dans la manière d’aborder les questions et de chercher à les résoudre qui fait que l’on n’est jamais sûr de saisir les enjeux de ce qui s’est dit, ni de se faire vraiment comprendre. En fait, un même mot n’a pas forcément la même signification et ne recouvre pas les mêmes représentations de part et d’autre de la Sarine», reconnaît-elle.
Elle souhaite contribuer à promouvoir davantage de synergies et de partages dans la recherche de solutions novatrices pour que l’Eglise reste pertinente ou le redevienne par rapport à la société en mutation. « Je souhaite que nous puissions continuer à être porteurs du message de l’Evangile ». Elle s’intéresse à des formes d’Eglise nouvelles, se dit fière de la mutation de l’Eglise vaudoise réorganisée en profondeur, privilégie le travail en équipe et en réseau et imagine de créer des lieux de rencontres entre Romandes et Alémaniques pour qu’ils puissent mieux se comprendre et travailler main dans la main. Elle se réjouit de relayer les préoccupations de la Conférence des Eglises romandes (CER) au Conseil de la FEPS.
Parallèllement à son mandat à Berne, elle poursuivra son ministère de formatrice d’adultes auprès de l’office des ressources humaines de l’Eglise vaudoise (EERV) à temps partiel afin de siéger au Conseil de la FEPS.