Le protocole de création de ce premier label éthique a été co-signé mercredi dernier à Paris, par la Fédération du diamant et des pierres précieuses d'Anvers (Belgique) - qui négocie 80% de la production mondiale -, l'association internationale des ouvriers mineurs et tailleurs (ICM) et l'ONG Global Witness. C'est cette dernière organisation qui est à l'origine du processus de Kimberley mis en place en 2003 pour lutter contre le trafic illégal de diamants destiné à financer des guerres. Le label "5e C", appliqué dès la fin de l'année, garantira que la pierre ne provient pas d'un pays en guerre et qu'elle a été extraite conformément aux normes de sécurité, sans recours au travail des enfants et dans le respect des droits sociaux locaux.