Un achat heureux

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Un achat heureux

23 août 2004
Tout a commencé au milieu des années 80. « Nous organisions déjà des camps depuis plusieurs années dans le sud de la France
Au détour d'une promenade, nous avons rencontré les anciens propriétaires du château de Collans, des orthodoxes très croyants », se souviennent les époux Corset. Durant quelques étés, ces derniers les autorisent à camper au pied de la bastide. « Leur seule demande consistait à pouvoir participer à certaines de nos soirées », note Philippe Corset avec un brin de nostalgie. Et puis, un jour, ceux qui étaient devenus des amis leur proposent une grande bâtisse située quelques dizaines de mètres en contrebas, qui faisait partie de leur domaine. Le couple vaudois en tombe immédiatement amoureux. « Il y avait bien sûr des travaux à effectuer, mais on s'est tout de suite dit que ce serait un endroit idéal ».

Aussitôt rentrés à la Vallée où Philippe travaille alors, les Corset créent avec trois autres couples un comité provisoire. Ils entament une recherche de fonds. En 1986, le contrat est signé et l'achat validé. 150'000 francs suisses. Une affaire, même s'il a fallu retrousser ses manches pour rénover une partie de l'intérieur, dont les cuisines, réaménagées en priorité. « Le gros oeuvre achevé, on améliore petit à petit. Chaque week-end de l'Ascension, une trentaine de personnes débarquent pour continuer le boulot ». Désormais existe une association de la maison de Collans, et depuis peu des jeunes d'autres cantons y séjournent. « Outre les camps mis sur pied par l'EERV, les lieux accueillent également des activités proposées par l'Eglise catholique ou des communautés évangéliques », précise encore Philippe Corset. En revanche, tant que les statuts demeurent en l'état, l'endroit restera réservé à des camps bibliques. « Nous sommes profondément attachés à cette dimension, qui est d'ailleurs clairement précisée aux parents ».