Comme l'actuel secrétaire général de l'ARM, est ghanéen, à la 24e Assemblée s'est tenue cet été à l'Université nationale du Ghana, dans la banlieue d'Accra.

Les 400 délégués réunis, ainsi que des observateurs et des consultants ont analysé la situation mondiale et recherché des prises de position spécifiquement réformées. Il est nettement apparu que désormais ce ne sont plus les Eglises mères qui l'emportent pour fixer ces positions, les Eglises du Sud – Afrique, Amérique latine et Asie – représentant désormais les deux tiers des réformés dans le monde. Aussi, l’un des débats les plus impressionnants porta-t-il sur l'opportunité de décrire la mondialisation avec le terme d'empire. Plusieurs Eglises du Nord, dont les délégués de la FEPS, ont essayé de s'opposer à l'utilisation de cette référence à l’impérialisme de la mondialisation. Mais les délégués des Eglises du Sud ont convaincu la majorité que c'est ce qu'ils vivaient, à l'instar de ce qu'avaient souffert les Hébreux aux temps lointains des empires égyptien, assyrien, babylonien, et les chrétiens à l'époque de l'empire romain.