Ce partage des tâches, qui sera en vigueur dès cet automne, leur permet d’être compatibles avec la réforme européenne dite de Bologne. Si Neuchâtel perd les étudiants durant les premières années de formation, elle récolte la formation des futurs pasteurs de toute la Suisse romande. Dès octobre, seules les Universités de Lausanne et de Genève pourront accueillir des étudiants du premier cycle, soit jusqu’au bachelor. A partir de la quatrième année, les trois Facultés dispenseront un master commun avec cinq options possibles : les sciences des religions et les sciences bibliques seront enseignées à Lausanne, l’éthique, l’histoire du christianisme et la systématique à Genève ; Neuchâtel enseignera la théologie pratique, ce qui implique que tous les futurs pasteurs passeront obligatoirement par la Faculté neuchâteloise. Les trois écoles comptent au plus 250 étudiants inscrits mais dispensent également des cours à d’autres étudiants en histoire, en lettres, en sociologie notamment. Avec de faibles effectifs annuels de nouveaux étudiants, les trois écoles devaient absolument trouver des moyens de survivre. Avec la convention signée jeudi passé par les conseillers d’Etat en charge de l’enseignement et de la formation et les recteurs, c’est chose faite.