"Me Voilà" à Neuchâtel:Pour des ados bien dans leur peau sans dépendance
22 octobre 2004
Coup d’envoi jeudi passé au Centre du Louverain de la nouvelle association neuchâteloise « Me voilà », apparentée à « Voilà Suisse », pour promouvoir la santé et la prévention des dépendances auprès des jeunes
Son projet est d’aborder avec les ados, dans un climat de confiance et de façon ludique, leurs problèmes et répondre à leurs questions, mais aussi leur apprendre à se sentir bien dans leur tête et dans leur peau. Un « travail de fourmi » auquel s’associe l’aumônerie de jeunesse de l’Eglise réformée neuchâteloise (EREN). « Les ados connaissent tous les effets de l’alcool parce qu’ils l’ont testé une fois ou l’autre en prenant une cuite ! » constate Luc Dapples, responsable du Centre du Louverain dans le canton de Neuchâtel. Plutôt que de proposer aux jeunes qui viennent en camp de rentrer dans « le sectarisme d’une vie parfaite », l’animateur préfère prendre en compte la réalité et essayer d’enrayer la progression des dépendances en offrant aux ados un espace de liberté et un climat de confiance propices au dialogue et aux échanges. Un moyen pour aider les jeunes à aborder des questions et des problèmes dont ils ne parlent pas de but en blanc.
Le programme proposé par la nouvelle association neuchâteloise « Me voilà » cible les mouvements de jeunes, et tout particulièrement les 13-15 ans qui se « pètent la gueule une première fois pour voir comment ça fait », parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité dans un environnement qu’ils ressentent en général comme hostile, mais aussi parce qu’ils veulent faire comme leurs pairs et exister dans leur bande. « Chaque catégorie d’âge a développé sa problématique propre, ajoute Luc Dapples, d’où l’importance pour nous d’apprendre à connaître comment chacune de ces étapes fonctionne, afin d’utiliser au mieux le programme de prévention mis à notre disposition. Ce dernier a été longuement élaboré par l’Association « Voilà » suisse. Et éprouvé depuis dix ans, notamment dans le canton de Vaud.
Apprendre à supporter le monde extérieur
« Nous avons cherché à aider les ados à passer les différentes étapes de leur vie sans ressentir le besoin d’avoir recours à un moyen de substitution comme l’alcool, la cigarette ou le cannabis pour faire face à l’agression et les contraintes du monde extérieur jugé hostile », explique pour sa part Werner Habegger, président de Voilà Neuchâtel et responsable de l’Aumônerie de Jeunesse de l’Eglise réformée neuchâteloise (EREN). Le programme passe par l’établissement d’un climat de confiance qui favorise le dialogue, par la création de situations de jeux ou d’activités donnant l’occasion aux enfants et aux jeunes d’expérimenter l’esprit d’équipe, la communication, la collaboration, et de découvrir leurs capacités propres et de développer leur confiance en eux.
Les jeux proposés sont autant de pistes pour aborder la prévention, mais ils ne sont en aucun cas utilisés comme des recettes. « Nous ne voulons pas jouer aux apprentis sorciers » précise Cyril Boillat qui fait partie du mouvement scout neuchâtelois, qui a rallié le projet. « Nous faisons un travail de fourmi », reconnaît-il, mais nous y croyons ! Si nous arrivons à contribuer à l’épanouissement des enfants, alors nous aurons réussi ! ».
Le programme proposé par la nouvelle association neuchâteloise « Me voilà » cible les mouvements de jeunes, et tout particulièrement les 13-15 ans qui se « pètent la gueule une première fois pour voir comment ça fait », parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité dans un environnement qu’ils ressentent en général comme hostile, mais aussi parce qu’ils veulent faire comme leurs pairs et exister dans leur bande. « Chaque catégorie d’âge a développé sa problématique propre, ajoute Luc Dapples, d’où l’importance pour nous d’apprendre à connaître comment chacune de ces étapes fonctionne, afin d’utiliser au mieux le programme de prévention mis à notre disposition. Ce dernier a été longuement élaboré par l’Association « Voilà » suisse. Et éprouvé depuis dix ans, notamment dans le canton de Vaud.
Apprendre à supporter le monde extérieur
« Nous avons cherché à aider les ados à passer les différentes étapes de leur vie sans ressentir le besoin d’avoir recours à un moyen de substitution comme l’alcool, la cigarette ou le cannabis pour faire face à l’agression et les contraintes du monde extérieur jugé hostile », explique pour sa part Werner Habegger, président de Voilà Neuchâtel et responsable de l’Aumônerie de Jeunesse de l’Eglise réformée neuchâteloise (EREN). Le programme passe par l’établissement d’un climat de confiance qui favorise le dialogue, par la création de situations de jeux ou d’activités donnant l’occasion aux enfants et aux jeunes d’expérimenter l’esprit d’équipe, la communication, la collaboration, et de découvrir leurs capacités propres et de développer leur confiance en eux.
Les jeux proposés sont autant de pistes pour aborder la prévention, mais ils ne sont en aucun cas utilisés comme des recettes. « Nous ne voulons pas jouer aux apprentis sorciers » précise Cyril Boillat qui fait partie du mouvement scout neuchâtelois, qui a rallié le projet. « Nous faisons un travail de fourmi », reconnaît-il, mais nous y croyons ! Si nous arrivons à contribuer à l’épanouissement des enfants, alors nous aurons réussi ! ».