La Fédération romande des services de consultation conjugale a 30 ans:Claude-Inga Barbey et Patrick Lapp vont à consulte
28 octobre 2004
Pour marquer ses 30 ans, la Fédération romande et tessinoise des services de consultation conjugale, qui regroupe 17 services présents dans tous les cantons de Suisse romande, organise une représentation du spectacle « Bergamote et l’ange » à l’Octogone à Pully le 9 novembre prochain
Histoire de donner un aperçu doux amer des tribulations des couples qui viennent consulter. Histoire de rire et d’écraser une larme, tant Claude-Inga Barbey et Patrick Lapp frappent juste.« Tiens ça arrive aussi à d’autres ce que je vis ! » A voir les comédiens dans leurs scènes de la vie conjugale, on se sent un peu moins seul. Le spectacle des deux comédiens à qui Claude Blanc prêtre son concours sous forme d’ange, fait un bien fou. Et si le théâtre rendait les spectateurs un peu plus heureux qu’avant la représentation ? Et s’il désamorçait des situations qu’on croyait inextricables, permettait de prendre un peu de recul ? C’est en tous les cas le souhait de Claude-Inga Barbey, présente à la conférence de presse de la Fédération romande et tessinoise des services de consultation conjugale ce jeudi matin à Lausanne.
Madame Josiane Junod de Pro Fa à Lausanne a rappelé que les services de cobnsultation conjugale ne cherchent plus, comme à leurs débuts, à sauver coûte que coûte le mariage ni à dispenser des conseils, mais à permettre au couple en difficulté de « tenir conseil », de faire le point, de prendre un peu de distance par rapport à une situation de crise, et cela dans un milieu non médicalisé. « L’expérience montre que les conseils et les encouragements sont peu efficaces, voire totalement inopérants dans les conflits émotionnels ». Ce sont les couples qui sont les artisans de leur propre cheminement.
Le conseiller conjugal n’est ni un soignant, ni un consolateur, encore moins un arbitre. De par son attitude impartiale, il cherche à permettre aux intéressés de clarifier leur demande et de trouver des solutions. Il donne la priorité à la relation de couple, permet de mettre en mots leurs maux, tout en prenant en considération la relation parentale et les aspects psychoaffectifs et familiaux de chacun.
On touche essentiellement des jeunes familles
3000 personnes passent chaque année par l’un des services de consultation conjugale, dont 76% de couples qui viennent ensemble. 16,7 % de femmes consultent seules. La proportion d’hommes qui se présentent seuls à une consultation tombe à 7,3 %. « Nous touchons en majorité des jeunes familles entre 30 et 45 ans.
Une liste des « bonnes » raisons de consulter ont été répertoriées : sortir de l’isolement, transformer les crises répétitives en crises de croissance, mieux s’ajuster dans le couple face à l’enfant, mieux gérer les différences, être entendu et reconnu, rechercher des accords plutôt que de se contredire, souffler, lâcher prise, retrouver l’estime de soi et l’estime de l’autre, sortir de la confusion pour prendre de meilleures décisions, etc. Aucune statistique n’a toutefois pu être établie sur la « réussite » du travail fourni dans les services de consultation conjugale.
Madame Josiane Junod de Pro Fa à Lausanne a rappelé que les services de cobnsultation conjugale ne cherchent plus, comme à leurs débuts, à sauver coûte que coûte le mariage ni à dispenser des conseils, mais à permettre au couple en difficulté de « tenir conseil », de faire le point, de prendre un peu de distance par rapport à une situation de crise, et cela dans un milieu non médicalisé. « L’expérience montre que les conseils et les encouragements sont peu efficaces, voire totalement inopérants dans les conflits émotionnels ». Ce sont les couples qui sont les artisans de leur propre cheminement.
Le conseiller conjugal n’est ni un soignant, ni un consolateur, encore moins un arbitre. De par son attitude impartiale, il cherche à permettre aux intéressés de clarifier leur demande et de trouver des solutions. Il donne la priorité à la relation de couple, permet de mettre en mots leurs maux, tout en prenant en considération la relation parentale et les aspects psychoaffectifs et familiaux de chacun.
On touche essentiellement des jeunes familles
3000 personnes passent chaque année par l’un des services de consultation conjugale, dont 76% de couples qui viennent ensemble. 16,7 % de femmes consultent seules. La proportion d’hommes qui se présentent seuls à une consultation tombe à 7,3 %. « Nous touchons en majorité des jeunes familles entre 30 et 45 ans.
Une liste des « bonnes » raisons de consulter ont été répertoriées : sortir de l’isolement, transformer les crises répétitives en crises de croissance, mieux s’ajuster dans le couple face à l’enfant, mieux gérer les différences, être entendu et reconnu, rechercher des accords plutôt que de se contredire, souffler, lâcher prise, retrouver l’estime de soi et l’estime de l’autre, sortir de la confusion pour prendre de meilleures décisions, etc. Aucune statistique n’a toutefois pu être établie sur la « réussite » du travail fourni dans les services de consultation conjugale.
