Le diable toujours à l'oeuvre
24 février 2005
La diable a son actualité, et pas toujours réjouissante
En 2003, une enquête de notre confrère Serge Carrel (article no 525) révélait par exemple le drame des enfants des rues de Kinshasa (République démocratique du Congo) accusés de sorcellerie. Comme l’expliquait le représentant d’une ONG tentant de leur venir en aide, la grande ville vivait une « psychose du mauvais esprit parce que, dans la mentalité bantoue - culture traditionnelle des habitants de la région de Kinshasa - tout ce qui arrive à un individu ou à une famille est dû soit à des esprits maléfiques ou bénéfiques ».
Ce retour en force de la croyance en des esprits maléfiques, et de la fascination envers les sciences occultes, se retrouve existe aussi beaucoup plus près de chez nous. Ainsi, l’Université pontificale de Rome vient d’ouvrir un séminaire consacré à l’exorcisme et au satanisme, apparemment très en vogue en Italie. Selon un groupe parlementaire, il y aurait en effet un bon millier de groupuscules sectaires transalpins s’adonnant au culte de Satan. Dans la région de Milan, trois jeunes ont notamment été arrêtés en juin 2004, accusés d’avoir assassinés trois de leurs amis et poussés au suicide deux autres.
Ce retour en force de la croyance en des esprits maléfiques, et de la fascination envers les sciences occultes, se retrouve existe aussi beaucoup plus près de chez nous. Ainsi, l’Université pontificale de Rome vient d’ouvrir un séminaire consacré à l’exorcisme et au satanisme, apparemment très en vogue en Italie. Selon un groupe parlementaire, il y aurait en effet un bon millier de groupuscules sectaires transalpins s’adonnant au culte de Satan. Dans la région de Milan, trois jeunes ont notamment été arrêtés en juin 2004, accusés d’avoir assassinés trois de leurs amis et poussés au suicide deux autres.