Ciné-Feuilles sort son 500e numéro : Un point de vue éthique et indépendant sur les films à l'affiche
24 mars 2005
Ciné-Feuilles sort ces jours-ci son 500e numéro. L’absence de publicité et le refus de la rédaction de céder aux sirènes des distributeurs garantissent son indépendance et en font un guide de référence pour parents, les enseignants, les animateurs de ciné-clubs et les programmateurs de petites salles de cinéma en Suisse romande, de Bex à Tramelan
Presque entièrement bénévole, l’équipe de rédaction porte le bi-mensuel à bout de bras.Bimensuel né le 6 avril 1981 de la passion et de l’obstination enthousiaste de deux cinéphiles passionnés, le pasteur Maurice Terrail et l’ancien journaliste Yvan Stern, devenu prêtre, Ciné-feuilles a survécu aux coupes budgétaires et à la disparition de l’Office protestant du cinéma à Lausanne et de CINEDIA à Fribourg. La revue a bénéficié de l’appui des Eglises catholique et protestante, pionnières en la matière. Puis le journal - qui tire à 1350 exemplaires, dont une forte majorité d’abonnés -, a dû naviguer seul et se débrouiller pour trouver des financements indépendants, notamment auprès de l’Office fédéral de la Culture et de la Loterie Romande.
Elle est actuellement portée à bout de bras par une équipe de bénévoles, Antoine Rochat en tête, ancien directeur du collège du Gymnase de la Cité à Lausanne. Les analyses critiques des films y sont sans complaisance. Les huit collaborateurs qui se relaient aux visionnages des films en suivant de près leur sortie dans les salles de Suisse romande, tiennent compte dans leurs appréciations de critères éthiques. « Nous restons fidèles à une vision de l’homme à laquelle l’Evangile n’est pas étranger, l’Evangile de l’ouverture », rappelle Maurice Terrail dans son éditorial du 500e numéro, reprenant la profession de foi faite lors du lancement du journal, qui n’était encore qu’un bulletin modeste: « La manipulation, l’avilissement de l’homme, l’intolérance, nous les dénoncerons au nom de la dignité humaine…». Les collaborateurs de la revue restent aujourd’hui encore attachés à la diversité et privilégient le cinéma d’auteur, parfois plus exigeant, et plébiscitent les films porteurs d’espoir et d’amour.
« Ciné-Feuilles » apporte, sans être soumis à une morale moralisatrice, un point de vue dont peut disposer le simple amateur et aussi, curieusement le spécialiste ». Venant de Freddy Buache, l’appréciation est de taille. De quoi redonner du cœur à l’ouvrage à l’équipe pour ne pas lâcher prise quand les moyens financiers sont plus se font plus rares.Utile(www.cinefeuilles.ch)
Elle est actuellement portée à bout de bras par une équipe de bénévoles, Antoine Rochat en tête, ancien directeur du collège du Gymnase de la Cité à Lausanne. Les analyses critiques des films y sont sans complaisance. Les huit collaborateurs qui se relaient aux visionnages des films en suivant de près leur sortie dans les salles de Suisse romande, tiennent compte dans leurs appréciations de critères éthiques. « Nous restons fidèles à une vision de l’homme à laquelle l’Evangile n’est pas étranger, l’Evangile de l’ouverture », rappelle Maurice Terrail dans son éditorial du 500e numéro, reprenant la profession de foi faite lors du lancement du journal, qui n’était encore qu’un bulletin modeste: « La manipulation, l’avilissement de l’homme, l’intolérance, nous les dénoncerons au nom de la dignité humaine…». Les collaborateurs de la revue restent aujourd’hui encore attachés à la diversité et privilégient le cinéma d’auteur, parfois plus exigeant, et plébiscitent les films porteurs d’espoir et d’amour.
« Ciné-Feuilles » apporte, sans être soumis à une morale moralisatrice, un point de vue dont peut disposer le simple amateur et aussi, curieusement le spécialiste ». Venant de Freddy Buache, l’appréciation est de taille. De quoi redonner du cœur à l’ouvrage à l’équipe pour ne pas lâcher prise quand les moyens financiers sont plus se font plus rares.Utile(www.cinefeuilles.ch)