Un nouveau chemin de prière à Saint-Loup
16 juin 2005
A l’occasion de sa fête annuelle, la communauté des diaconesses de Pompaples, dans le canton de Vaud, vient d’inaugurer un sentier consacré au « Notre Père »
L’occasion de rappeler, avec le pasteur Thierry Juvet qui y travaille, la réorientation du ministère de l’oeuvre, recentré sur l’accueil et le recueillement. A Pompaples, dans le canton de Vaud, la communauté de Saint-Loup a compté près de 500 membres au milieu du XXe siècle, moins d’une centaine aujourd’hui. Frappée comme beaucoup d’autres par la crise des vocations des années 80, elle a dû chercher un souffle nouveau en réorientant sa vocation qui est depuis toujours de soulager les souffrances.
Autrefois « hospitalières », dispensant des soins infirmiers à ceux qui ne pouvaient se les payer, les diaconesses cultivent désormais l’hospitalité au sens premier du terme : Ouverte il y a 25 ans, leur maison d’accueil ne désemplit pas, permettant aux personnes comme aux groupes de profiter du silence et de la beauté hors du temps et du stress de cette colline verdoyante miraculeusement intacte. A Romainmôtier, d'autres diaconesses ont ouvert une Fraternité oecuménique, maison d'accueil et de prière pour celles et ceux qui veulent y faire halte pour « écouter Dieu dans le silence ». La vie y est rythmée par les quatre offices du jour. Les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle y font étape, ainsi que des religieuses d'autres confessions. A Chardonne enfin, dépendant de Saint-Loup et surplombant le lac Léman, le chalet « L’Oasis » propose des séjours de détente et de recueillement.Depuis toujours, un lieu de spiritualitéDe fait, le « Milieu du monde » a retrouvé sa vocation issue de l’Antiquité : être une « Montagne de prière », nouveau nom du ministère de la communauté. « Depuis des temps immémoriaux, des hommes viennent ici prier, adorer, servir Dieu et leurs frères », rappelle le pasteur Thierry Juvet, l’un des responsables. Après près d’une décennie au sein de la paroisse du Mont-sur-Lausanne, suivie de cinq années comme directeur de la Fondation « Les Oliviers », Thierry Juvet a rejoint Saint-Loup en 2003. « J’ai d’ailleurs découvert que je porte le même nom que celui qui eut la première vision de cette oeuvre, Henri Juvet, qui l’a transmis au fondateur Louis Germond ».
Lieu de retraite, la « Montagne de prière » est aussi un endroit de réflexion, de développement théologique et éthique à partir des Ecritures. Relation d’aide, accompagnement des pasteurs et des Eglises en difficulté, journées de formation, séminaires, supervision : animé par Thierry Juvet et son épouse, avec l’aide d’une partie des soeurs et de plusieurs laïcs, ce ministère offre de multiples voies pour approfondir sa foi, chercher la paix intérieure et se retrouver soi-même. « Comme ma femme et moi avons beaucoup travaillé dans ce domaine, nous sommes également très sollicités pour traiter de la dépendance sous toutes ses formes », note-t-il encore.
Dimanche dernier, la fête annuelle de la communauté a été l’occasion d’inaugurer un chemin de prière. « Dix postes créés à travers forêt et champ, qui reprennent les dix intentions du ‘Notre Père’ », explique le pasteur. Grâce à un livret explicatif disponible au départ de ce parcours de quelques kilomètres au milieu d’un cadre idyllique, chacun peut « entrer en communion avec Dieu et être conduit dans la louange et l’intercession ».
Autrefois « hospitalières », dispensant des soins infirmiers à ceux qui ne pouvaient se les payer, les diaconesses cultivent désormais l’hospitalité au sens premier du terme : Ouverte il y a 25 ans, leur maison d’accueil ne désemplit pas, permettant aux personnes comme aux groupes de profiter du silence et de la beauté hors du temps et du stress de cette colline verdoyante miraculeusement intacte. A Romainmôtier, d'autres diaconesses ont ouvert une Fraternité oecuménique, maison d'accueil et de prière pour celles et ceux qui veulent y faire halte pour « écouter Dieu dans le silence ». La vie y est rythmée par les quatre offices du jour. Les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle y font étape, ainsi que des religieuses d'autres confessions. A Chardonne enfin, dépendant de Saint-Loup et surplombant le lac Léman, le chalet « L’Oasis » propose des séjours de détente et de recueillement.Depuis toujours, un lieu de spiritualitéDe fait, le « Milieu du monde » a retrouvé sa vocation issue de l’Antiquité : être une « Montagne de prière », nouveau nom du ministère de la communauté. « Depuis des temps immémoriaux, des hommes viennent ici prier, adorer, servir Dieu et leurs frères », rappelle le pasteur Thierry Juvet, l’un des responsables. Après près d’une décennie au sein de la paroisse du Mont-sur-Lausanne, suivie de cinq années comme directeur de la Fondation « Les Oliviers », Thierry Juvet a rejoint Saint-Loup en 2003. « J’ai d’ailleurs découvert que je porte le même nom que celui qui eut la première vision de cette oeuvre, Henri Juvet, qui l’a transmis au fondateur Louis Germond ».
Lieu de retraite, la « Montagne de prière » est aussi un endroit de réflexion, de développement théologique et éthique à partir des Ecritures. Relation d’aide, accompagnement des pasteurs et des Eglises en difficulté, journées de formation, séminaires, supervision : animé par Thierry Juvet et son épouse, avec l’aide d’une partie des soeurs et de plusieurs laïcs, ce ministère offre de multiples voies pour approfondir sa foi, chercher la paix intérieure et se retrouver soi-même. « Comme ma femme et moi avons beaucoup travaillé dans ce domaine, nous sommes également très sollicités pour traiter de la dépendance sous toutes ses formes », note-t-il encore.
Dimanche dernier, la fête annuelle de la communauté a été l’occasion d’inaugurer un chemin de prière. « Dix postes créés à travers forêt et champ, qui reprennent les dix intentions du ‘Notre Père’ », explique le pasteur. Grâce à un livret explicatif disponible au départ de ce parcours de quelques kilomètres au milieu d’un cadre idyllique, chacun peut « entrer en communion avec Dieu et être conduit dans la louange et l’intercession ».