France: le rapprochement entre luthériens et réformés se poursuit

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France: le rapprochement entre luthériens et réformés se poursuit

23 juin 2005
Réunie en synode général à Paris, l’Eglise évangélique luthérienne de France (EELF) a décidé de poursuivre et d’encourager le processus de rapprochement, lancé il y a un an et demi, avec l’Eglise réformée de France (ERF), principale composante du protestantisme français avec 300 000 membres
Trente délégués du synode de l’EELF (sur un total de trente-trois) ont approuvé, le samedi 18 juin, une résolution soutenant cette action. Une commission formée de six membres (trois luthériens et trois réformés) travaille depuis le début de l’année afin d’en étudier les modalités d’application. C’est sur la base de ses travaux que le processus devrait se poursuivre. Implantée en région parisienne et dans l’Est de la France (Doubs, Haute-Savoie…), l’EELF revendique 30’000 membres et compte quelque 47 paroisses. Elle est, de fait, distincte de l'Eglise de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (ECAAL) qui compte 220’000 fidèles, car les deux Eglises ne sont pas sous le même régime des cultes. Sous occupation allemande en 1905 lors du vote de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat en France, les deux départements alsaciens (le Haut-Rhin et le Bas-Rhin) ainsi que la Moselle sont demeurés sous régime dit « concordataire ». D’ores et déjà, deux journaux d’Eglises, la Voix protestante, le mensuel de la région parisienne de l’ERF, et l’Ami chrétien, le mensuel luthérien du pays de Montbéliard, ont signé un accord de partenariat et éditeront la moitié de leurs pages en commun.