L’Eglise protestante neuchâteloise veut économiser un million grâce à des diminutions de postes
2 mai 2006
Des retraites anticipées et des réductions volontaires du temps de travail seront nécessaires pour répondre à la situation difficile de l’Eglise réformée du canton de Neuchâtel (EREN)
Vu le déficit de 1,47 million des comptes 2005 de l’EREN, le Conseil synodal suggère des économies supplémentaires au Synode, qui en décidera le 14 juin prochain.L’objectif visé est d’économiser un million au budget 2007, essentiellement grâce aux diminutions de postes. Hier mardi à Neuchâtel, le Conseil synodal a proposé d’y parvenir grâce à des départs ou réductions du temps de travail volontaires. Dès l’âge de 61 ans et jusqu’au 31 décembre 2009, il sera possible de prendre une retraite anticipée, un pont AVS et le rachat de la caisse de pension étant financé par l’EREN. Vingt-et-un permanents, c’est-à-dire un sur cinq, ont déjà fait ce geste solidaire. Les départs s’échelonneront sur plusieurs années.
Ces mesures d’économies entraîneront une réorganisation des activités de l’EREN et s’inscriront dans une réflexion plus globale sur sa mission. Organiser des cultes regroupant les paroissiens d’une région ou remettre à des fondations privées certains services effectuant un travail social sera envisagé.
Les difficultés qui attendent l’EREN sont aussi autres que financières, puisque les Facultés de théologie forment aujourd’hui insuffisamment de pasteurs pour compenser les départs à la retraite et départs naturels prévus. Pour éviter une pénurie, le Conseil synodal propose au Synode d’engager six suffragants qui terminent leur formation. Ces postes ne pourront pas être occupés à plus de 80% pour répondre aux efforts d’économie.
En outre, le Conseil synodal propose au Synode de reporter au budget 2009 la seconde partie de l’augmentation des salaires prévue pour 2007, ce qui permettrait une économie de quelque 190'000 francs. La création de l’Hôpital cantonal multi sites en soins psychiques devrait permettre d’absorber la Fondation de la Rochelle, d’où la disparition de la subvention de 54'000 francs au budget 2007.
Enfin, confrontée au fait que 70% des contribuables qui se déclarent protestants ne participent pas financièrement à la vie de l’Eglise, l’EREN envisage d’aller à la rencontre des particuliers et des entreprises pour revaloriser la contribution ecclésiastique et les sensibiliser au rôle social joué par l’Eglise. A Neuchâtel, cette contribution est volontaire et s’érode chaque année, en relation avec l’évolution démographique. D’autres pistes de réflexion portent sur la création d’un statut de donateur de l’EREN, à titre individuel ou familial, ou la revalorisation du parc immobilier de l’Eglise, de manière à rentabiliser les cures et les terrains sous-utilisés actuellement.
Ces mesures d’économies entraîneront une réorganisation des activités de l’EREN et s’inscriront dans une réflexion plus globale sur sa mission. Organiser des cultes regroupant les paroissiens d’une région ou remettre à des fondations privées certains services effectuant un travail social sera envisagé.
Les difficultés qui attendent l’EREN sont aussi autres que financières, puisque les Facultés de théologie forment aujourd’hui insuffisamment de pasteurs pour compenser les départs à la retraite et départs naturels prévus. Pour éviter une pénurie, le Conseil synodal propose au Synode d’engager six suffragants qui terminent leur formation. Ces postes ne pourront pas être occupés à plus de 80% pour répondre aux efforts d’économie.
En outre, le Conseil synodal propose au Synode de reporter au budget 2009 la seconde partie de l’augmentation des salaires prévue pour 2007, ce qui permettrait une économie de quelque 190'000 francs. La création de l’Hôpital cantonal multi sites en soins psychiques devrait permettre d’absorber la Fondation de la Rochelle, d’où la disparition de la subvention de 54'000 francs au budget 2007.
Enfin, confrontée au fait que 70% des contribuables qui se déclarent protestants ne participent pas financièrement à la vie de l’Eglise, l’EREN envisage d’aller à la rencontre des particuliers et des entreprises pour revaloriser la contribution ecclésiastique et les sensibiliser au rôle social joué par l’Eglise. A Neuchâtel, cette contribution est volontaire et s’érode chaque année, en relation avec l’évolution démographique. D’autres pistes de réflexion portent sur la création d’un statut de donateur de l’EREN, à titre individuel ou familial, ou la revalorisation du parc immobilier de l’Eglise, de manière à rentabiliser les cures et les terrains sous-utilisés actuellement.
