1250 signataires s’opposent à la suppression d’un poste d’aumônerie aux Hautes Ecoles de Lausanne
22 mai 2006
Une pétition adressée au Synode de l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Vaud (EERV) réclame le rétablissement du poste supprimé
Elle souhaite que l’Eglise établisse des priorités tenant compte des besoins de la jeunesse.Depuis le mois de mai, l’aumônerie protestante active sur les sites de l’Université et de l’Ecole polytechnique de Lausanne doit se passer d'un poste à plein temps. Cette restriction s’inscrit dans le cadre des 18 postes supprimés par le Synode (législatif) de l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Vaud au printemps 2005, en réponse à la décision du canton de Vaud de diminuer sa subvention de 2,21 millions pour 2005-2006. Les pétitionnaires relèvent que les activités de l’aumônerie touchent près d’un millier de personnes sur un site qui regroupe environ 20'000 travailleurs et étudiants, et déplorent l’atteinte portée à son rayonnement et à sa disponibilité.
« Nous craignons en particulier que la richesse des activités ne puisse être maintenue », relève Thomas Guignard, membre du groupe d’étudiants qui a lancé la pétition. Repas hebdomadaire préparé par les étudiants de l’aumônerie, prière œcuménique à laquelle participent des membres de confessions différentes, comme elle se vit dans la communauté de Taizé, voyages dans le désert, cours de découverte des religions, débats portant sur l’éthique, autant de propositions qui séduisent notamment les étudiants venus d’autres horizons, « plus actifs dans ce type de structures que dans les paroisses ». Elles permettent aussi de susciter l’intérêt pour la spiritualité de personnes dépourvues de contacts avec la vie religieuse.
« Je pense qu’il vaudrait mieux envoyer les Eglises là où les jeunes se trouvent, que ce soit dans les écoles professionnelles ou aux Hautes Ecoles. Nous avons besoin de signes et de présence protestante sur le terrain, c’est pourquoi nous demandons que ce poste soit rétabli. Il faut aussi que l’Eglise réfléchisse à établir des priorités qui tiennent compte des besoins des jeunes », ajoute Raphaël Mahaim, un autre étudiant signataire de la lettre au Synode. Quelque 87 témoignages ont été recueillis en faveur de l’aumônerie, appuyés par les prises de position de Suzette Sandoz et Josef Zisyadis. La récolte de signatures, qui a déjà enregistré 1250 paraphes, court jusqu’au 29 mai prochain.
Le Synode peut être prié de tout faire pour trouver les moyens de rétablir ce poste, par le biais d’une proposition individuelle ou d’une aumônerie cantonale. Dans ce cas, il faudra envisager d’allouer différemment les forces des départements Formation et accompagnement ou Présence et solidarité, indique Antoine Reymond, membre du Conseil synodal à plein temps. S’il se réjouit de voir le soutien accordé à un Ministère « connu et reconnu », la situation montre aussi concrètement les conséquences des coupes budgétaires. A ceci s’ajoute la difficulté de trouver des ministres prêts à s’engager en faveur de la jeunesse.
« Nous craignons en particulier que la richesse des activités ne puisse être maintenue », relève Thomas Guignard, membre du groupe d’étudiants qui a lancé la pétition. Repas hebdomadaire préparé par les étudiants de l’aumônerie, prière œcuménique à laquelle participent des membres de confessions différentes, comme elle se vit dans la communauté de Taizé, voyages dans le désert, cours de découverte des religions, débats portant sur l’éthique, autant de propositions qui séduisent notamment les étudiants venus d’autres horizons, « plus actifs dans ce type de structures que dans les paroisses ». Elles permettent aussi de susciter l’intérêt pour la spiritualité de personnes dépourvues de contacts avec la vie religieuse.
« Je pense qu’il vaudrait mieux envoyer les Eglises là où les jeunes se trouvent, que ce soit dans les écoles professionnelles ou aux Hautes Ecoles. Nous avons besoin de signes et de présence protestante sur le terrain, c’est pourquoi nous demandons que ce poste soit rétabli. Il faut aussi que l’Eglise réfléchisse à établir des priorités qui tiennent compte des besoins des jeunes », ajoute Raphaël Mahaim, un autre étudiant signataire de la lettre au Synode. Quelque 87 témoignages ont été recueillis en faveur de l’aumônerie, appuyés par les prises de position de Suzette Sandoz et Josef Zisyadis. La récolte de signatures, qui a déjà enregistré 1250 paraphes, court jusqu’au 29 mai prochain.
Le Synode peut être prié de tout faire pour trouver les moyens de rétablir ce poste, par le biais d’une proposition individuelle ou d’une aumônerie cantonale. Dans ce cas, il faudra envisager d’allouer différemment les forces des départements Formation et accompagnement ou Présence et solidarité, indique Antoine Reymond, membre du Conseil synodal à plein temps. S’il se réjouit de voir le soutien accordé à un Ministère « connu et reconnu », la situation montre aussi concrètement les conséquences des coupes budgétaires. A ceci s’ajoute la difficulté de trouver des ministres prêts à s’engager en faveur de la jeunesse.