D’après lui, la République Démocratique du Congo à elle seule, a subi un tsunami invisible tous les six mois depuis des années. « L’argent suit les images télévisées» a-t-il affirmé « mais dans un monde globalisé nous ne pouvons pas nous permettre d’abandonner un continent » L’ancien Premier Ministre portugais a lancé un appel à un investissement massif, humain, éducatif, de formation et de résolution de conflits. En plusieurs pays les guerres ont cessé «mais des ponts qui conduisent vers la démocratie les institutions viables n’ont jamais été bâtis». « Si nous voulons un bon gouvernement et le respect des droits humains, nous avons besoin d’un investissement massif dans le « software » de la démocratie » a dit-il. Au Liberia par exemple, ou les enseignants gagnent moins d’un dollar par jour et ou il n’y a pas d’eau courante ni électricité dans la capitale, continue à rembourser des emprunts à la Banque Mondiale ! Il a noté qu’en 2003, son propre pays a reçu de l’Union Européenne un transfert de fonds plus grand que toute l’aide de l’UE au continent africain. « L’Afrique doit se mobiliser pour résoudre ses propres problèmes » a-t-il continué, mais souvent les dictateurs ont été soutenus par des forces extérieures qui ont encouragé la mauvaise gouvernance et la corruption. Le processus colonial a détruit les structures traditionnelles et imposé des frontières qui montrent peu de logique. De telles frontières ont toujours généré des problèmes, a-t-il suggéré, en évoquant l’ex-Yougoslavie et l’ancienne Union Soviétique.