Le manuscrit du Saint-Sépulcre par la Compagnie de la Marelle : Jacques Neirynck monte sur les planches

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Le manuscrit du Saint-Sépulcre par la Compagnie de la Marelle : Jacques Neirynck monte sur les planches

14 septembre 2006
Jacques Neirynck monte pour la première fois sur les planches pour interpréter un cardinal, personnage tiré de son roman, « Le manuscrit du Saint-Sépulcre », adapté pour la scène par Jean Naguel et la Compagnie de la Marelle
Lancement de la tournée suisse romande le 15 octobre 2006 à Satigny (GE).

Et si Jacques Neirynck jouait le rôle du cardinal Weiss dans l’adaptation pour le théâtre de son roman « Le manuscrit du Saint-Sépulcre » ? L’idée a séduit Edith et André Cortessis et leur complice Jean Naguel, qui ont choisi de mettre le polar scientifico-théologique de l’ancien conseiller national PDC à l’affiche de la Compagnie de la Marelle dès octobre prochain. Le bouillonnant retraité de 75 ans s’est laissé tenter par l’aventure théâtrale: « J’aime beaucoup essayer de nouvelles expériences, explique-t-il, si j’arrêtais de travailler, je mourrais ! ».

Dès octobre prochain, il passera un habit de clergyman pour monter sur les planches et partira en tournée dans toute la Suisse romande – en tout 34 représentations - avec la troupe du Théâtre de la Marelle. Pour la partie française du périple, il passera le flambeau au comédien Jean Mars qui endossera à son tour l’habit ecclésiastique.

Le trac ne fait pas peur à celui qui prend volontiers la parole en public. «J’espère bien que j’aurai le trac ! Cela dit, je pense que j’arriverai à le surmonter, mon expérience d’ancien enseignant et de politicien m’a appris à m’exprimer devant les autres ».

L’adaptation du roman, Le manuscrit du Saint-Sépulcre, signée par Jean Naguel, lui a plu. « Je voyais assez bien mon roman au cinéma. L’adaptation pour le théâtre me paraissait être un tour de force. Jean Naguel l’a réussie mais il a dû abandonner beaucoup d’éléments afin d’épurer l’histoire tout en maintenant le suspense.

L’histoire raconte la confrontation scientifique par le carbone 14 du saint Suaire, qui fait remonter le linceul au 14e siècle plutôt qu’au premier, ce qui met en péril l’Eglise. Le Vatican exige naturellement le plus grand secret autour de cette recherche, mais une fuite l’oblige à organiser rapidement une conférence de presse pour ne pas perdre la face. Cette découverte ne décourage pas le scientifique, Théo de Fully, qui est croyant. Il est convaincu que le projet de la recherche scientifique est de déchiffrer l’œuvre du créateur, non de mettre la foi en péril. A force de négociations, il obtient de pouvoir fouiller dans le sous-sol de Jérusalem pour trouver le véritable tombeau du Christ. Dans la 37e tombe qu’il fouille, il trouve un manuscrit et un squelette, fort embarrassants pour le Vatican. Cela pourrait signifier qu’il n’y a pas eu résurrection. A l’aide de séquences vidéo et de scènes enlevées, le spectateur est entraîné dans un thriller. La vérité de la science est-elle subordonnée à la foi ? Et si le ressort caché de l’histoire était l’humour de Dieu ? Les yeux pétillants de malice, la comédienne Edith Cortessis se garde bien de dévoiler l’intrigue mais suggère que l’histoire pourrait bien être une parabole.

Le manuscrit du Saint-Sépulcre par la Compagnie de la Marelle, 60 représentations en tournée suisse du 15 octobre 2006 au 6 février 2007.

Première au Temple de Satigny (GE) dimanche 15 octobre 2006 à 17 heures.

Jeudi 26 octobre 2006 à 19h00 à l’Espace Culturel des Terreaux à Lausanne.

Vendredi 27 octobre 2006 à 20h30 à l’Espace Culturel des Terreaux à Lausanne.

Dimanche 28 octobre 2006 à 17h00 à l’Espace Culturel des Terreaux à Lausanne.