Paudèze (VD) : 34 jeunes, solidaires d'une policlinique au Bénin, remettent 12'000 francs à DM-échange et mission
5 octobre 2006
Partis à la rencontre des Africains, les 34 jeunes de la chorale qu’ils ont créée dans la région de la Paudèze, à l’instigation de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud, ont effectué une tournée de concerts au Bénin qui ont changé leur regard sur… la Suisse ! Une délégation de ces jeunes a remis cet après-midi un chèque de douze mille francs à DM-échange et mission, chargé de superviser le soutien apporté à la polyclinique Le Bon Samaritain à Porto Novo
Tout a commencé en 2000 par la création d’une chorale de gospels, réunissant des jeunes entre 16 et 25 ans, pas forcément croyants mais ouverts aux autres, autour du pasteur Jean-François Ramelet, responsable du secteur catéchisme et jeunesse dans la région de la Paudèze, et du chef de chœur Dominique Tille. Ce premier groupe de choristes s’envola pour le Cameroun à Noël 2002, après avoir réuni les fonds nécessaires à leur projet.
L’expérience est jugée enthousiasmante. Jean-François Ramelet décide de la renouveler et monte un nouveau chœur. 34 jeunes s’inscrivent. Le diacre Philippe Corset rejoint le projet. Pays visé cette fois-ci, le Bénin. Le chœur se prépare avec beaucoup de sérieux, car il a projeté de collaborer avec la chorale de Cotonou pour des concerts communs dans des églises protestantes méthodistes. Le défi est de taille, la chorale béninoise étant très réputée. Il est aussi économique : il s’agit de travailler dur pour réunir les fonds nécessaires au financement de l’aventure africaine mais aussi au soutien d’un projet d’aide au développement sur place.
Les jeunes oeuvrent à la réalisation de leur projet. Ils confectionnent 600 couronnes de l’Avent et les livrent au cours d’un même week-end, puis, à Pâques, pétrissent et enfournent une ribambelle de tresses en forme de lapins qui leur ont été commandées. Ils organisent 9 concerts, dont un concert de musique rock qui attire 600 jeunes de la région. « Ce ne fut pas une mince affaire », se souvient Jean-François Ramelet. La chorale enregistre un CD au profit de la policlinique béninoise.
En tout, 50'000 francs sont réunis, sans compter les dons particuliers, les subventions des communes et des paroisses et la contribution financière demandée à chaque participant au voyage. Le chœur passe Noël 2005 au Bénin. La rencontre est une expérience forte. « Nous n’arrivions pas à la cheville de la chorale de Cotonou, mais les Africains étaient si contents que nous ayons choisi de découvrir leur pays hors des circuits touristiques, de venir à leur rencontre, de témoigner, en chantant des gospels, de la richesse de la musique afro-américaine créée par les esclaves déportés », raconte Jean-François Ramelet.
A Cotonou, les jeunes ont été particulièrement frappés par la pollution de la ville, due notamment au trafic d’essence non raffinée, vendue sur le bord des routes dans des bidons et des récipients de fortune, et par l’omniprésence du religieux, qu’il soit chrétien ou vaudou.
L’expérience est jugée enthousiasmante. Jean-François Ramelet décide de la renouveler et monte un nouveau chœur. 34 jeunes s’inscrivent. Le diacre Philippe Corset rejoint le projet. Pays visé cette fois-ci, le Bénin. Le chœur se prépare avec beaucoup de sérieux, car il a projeté de collaborer avec la chorale de Cotonou pour des concerts communs dans des églises protestantes méthodistes. Le défi est de taille, la chorale béninoise étant très réputée. Il est aussi économique : il s’agit de travailler dur pour réunir les fonds nécessaires au financement de l’aventure africaine mais aussi au soutien d’un projet d’aide au développement sur place.
Les jeunes oeuvrent à la réalisation de leur projet. Ils confectionnent 600 couronnes de l’Avent et les livrent au cours d’un même week-end, puis, à Pâques, pétrissent et enfournent une ribambelle de tresses en forme de lapins qui leur ont été commandées. Ils organisent 9 concerts, dont un concert de musique rock qui attire 600 jeunes de la région. « Ce ne fut pas une mince affaire », se souvient Jean-François Ramelet. La chorale enregistre un CD au profit de la policlinique béninoise.
En tout, 50'000 francs sont réunis, sans compter les dons particuliers, les subventions des communes et des paroisses et la contribution financière demandée à chaque participant au voyage. Le chœur passe Noël 2005 au Bénin. La rencontre est une expérience forte. « Nous n’arrivions pas à la cheville de la chorale de Cotonou, mais les Africains étaient si contents que nous ayons choisi de découvrir leur pays hors des circuits touristiques, de venir à leur rencontre, de témoigner, en chantant des gospels, de la richesse de la musique afro-américaine créée par les esclaves déportés », raconte Jean-François Ramelet.
A Cotonou, les jeunes ont été particulièrement frappés par la pollution de la ville, due notamment au trafic d’essence non raffinée, vendue sur le bord des routes dans des bidons et des récipients de fortune, et par l’omniprésence du religieux, qu’il soit chrétien ou vaudou.