Etats-Unis : le nombre de victimes civiles irakiennes choque le secrétaire du Conseil national des Eglises

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Etats-Unis : le nombre de victimes civiles irakiennes choque le secrétaire du Conseil national des Eglises

12 octobre 2006
Le secrétaire général du Conseil national des Eglise des Etats-Unis Robert Edgar s'est déclaré choqué par les résultats d'une récente étude - que conteste le président George W
Bush - estimant à plus de 600’000 le nombre d'Irakiens morts, imputés à l’invasion menée par les Etats-Unis en mars 2003. "Les responsables de cette guerre ne peuvent plus dire qu'il s'agit de dommages collatéraux," a affirmé le pasteur Robert Edgar, fervent opposant à l'invasion de l'Irak. "Ils doivent assumer la mort et la destruction généralisées qui frappent quotidiennement des hommes, des femmes et des enfants innocents." Le président George W. Bush a contesté l'étude menée par des experts américains et irakiens en santé publique. Selon lui les conclusions ne sont pas crédibles et la méthodologie employée "discréditée". L'étude, publiée le 11 octobre dernier, a été menée par l'Ecole de santé publique Johns Hopkins Bloomberg et l'Université Al-Mustansiriya de Bagdad se fonde sur un sondage, réalisé au niveau national entre mai et juillet dans 1849 foyers irakiens, qui a estimé à 654’965 le nombre d'Irakiens qui seraient toujours en vie si l'invasion menée par les Etats-Unis n'avait pas eu lieu. Selon cette étude, 90 % des décès sont dus à des actes de violence.