En introduisant un montant minimum de 200 francs par enfant, respectivement 250 francs par enfant en formation, la loi donne un coup de pouce aux parents au moment où les enfants sont, de plus en plus, un facteur d’appauvrissement. Justice et Paix s’engage donc en faveur d’un oui à la loi lors du vote le 26 novembre prochain. Les personnes sans activité lucrative ainsi que les indépendants ne bénéficiant pas de la nouvelle loi, « il s’agira de rester attentif à cette lacune », souligne l’organe consultatif de la CES pour les questions éthiques de caractère social et économique. En 2001 déjà, le Message des Eglises publié à l’occasion de la consultation œcuménique sur l’avenir social et économique de la Suisse soulignait la pauvreté des jeunes familles et des familles nombreuses et souhaitait « des allocations pour enfants beaucoup plus importantes qu’aujourd’hui ».