Prêtres et laïcs vaudois seront mieux rémunérés l’an prochain
11 décembre 2006
Les laïcs salariés par l’Eglise catholique dans le canton de Vaud bénéficieront l’an prochain d’une hausse de 1,5% de leur traitement et d’allocations familiales de 50 francs par enfant
De leur côté, les prêtres vaudois verront leur rémunération progresser de 1,4%. L’Assemblée générale de la Fédération des paroisses catholiques réunies mercredi 6 décembre a approuvé les propositions de son comité dans le cadre d’un budget 2007 légèrement déficitaire et adopté à l’unanimité.
La hausse de la rémunération des prêtres s’inscrit dans le cadre de la revalorisation de leur traitement selon le nouveau statut diocésain et atteindra 75'000 francs brut par an dès 2008. La Fédération des paroisses catholiques peut toujours compter sur 22,5 millions de francs de subsides de l’Etat, alors que l’Eglise évangélique réformée bénéficie de 36 millions. Cette situation la contraint à tenir un budget serré prévoyant un déficit de 247'000 francs. Des conventions financières entre Etat, Eglise catholique et Eglise réformée vont être provisoirement conclues pour ces deux prochaines années. Elles maintiennent le statu quo financier inégal entre les deux Eglises, mais Eric Golaz, chef du Service des communes et relations institutionnelles, a promis à l’Assemblée que « l’Etat ferait son possible pour qu’un rééquilibrage soit trouvé » au profit des catholiques vaudois. Un objectif à atteindre dans le respect des nouvelles lois prévoyant l’égalité entre les deux Eglises historiques. « Dans le cadre d’un accroissement de la collaboration œcuménique, un rééquilibrage des forces humaines et des moyens financiers s’impose », a fait valoir le secrétaire général Jean-Philippe Gogniat. En juin dernier, lors de l’adoption du projet de loi sur les Eglises et communautés religieuses par le Conseil d'Etat, il avait été indiqué que les parts respectives de l’Eglise catholique et de l’Eglise réformée, qui s’élèvent actuellement à 40 et 60% des 58 millions du budget des cultes, devraient diminuer à terme à 32% et 38% du budget. Dix millions, représentant quelque 80 postes sur 440 pour les deux Eglises, seraient affectés à l’exercice de missions en commun (aumôneries de prison et d'hôpitaux, de rue et dialogue interreligieux).
La hausse de la rémunération des prêtres s’inscrit dans le cadre de la revalorisation de leur traitement selon le nouveau statut diocésain et atteindra 75'000 francs brut par an dès 2008. La Fédération des paroisses catholiques peut toujours compter sur 22,5 millions de francs de subsides de l’Etat, alors que l’Eglise évangélique réformée bénéficie de 36 millions. Cette situation la contraint à tenir un budget serré prévoyant un déficit de 247'000 francs. Des conventions financières entre Etat, Eglise catholique et Eglise réformée vont être provisoirement conclues pour ces deux prochaines années. Elles maintiennent le statu quo financier inégal entre les deux Eglises, mais Eric Golaz, chef du Service des communes et relations institutionnelles, a promis à l’Assemblée que « l’Etat ferait son possible pour qu’un rééquilibrage soit trouvé » au profit des catholiques vaudois. Un objectif à atteindre dans le respect des nouvelles lois prévoyant l’égalité entre les deux Eglises historiques. « Dans le cadre d’un accroissement de la collaboration œcuménique, un rééquilibrage des forces humaines et des moyens financiers s’impose », a fait valoir le secrétaire général Jean-Philippe Gogniat. En juin dernier, lors de l’adoption du projet de loi sur les Eglises et communautés religieuses par le Conseil d'Etat, il avait été indiqué que les parts respectives de l’Eglise catholique et de l’Eglise réformée, qui s’élèvent actuellement à 40 et 60% des 58 millions du budget des cultes, devraient diminuer à terme à 32% et 38% du budget. Dix millions, représentant quelque 80 postes sur 440 pour les deux Eglises, seraient affectés à l’exercice de missions en commun (aumôneries de prison et d'hôpitaux, de rue et dialogue interreligieux).