La transparence et la collaboration des actionnaires seuls ne suffisent pas à éviter les salaires excessifs dans le monde de l’économie. Il faut également que ces salaires soient autolimités pour des motifs liés à l’éthique et diminuer la pression des traitements pour les cadres supérieurs, estiment les auteurs de l’étude « Faire Spitzenlönhne ? Für mehr Masshaltung und Mitbestimmung ».

Concrètement, des salaires de l’ordre de 1,6 millions de francs seraient appropriés : cela représente 4 fois le traitement d’un conseiller fédéral, ou quarante fois le salaire minimum, un ratio devenu habituel dans les années 1980. L'étude est disponible sur le site www.sek-feps.ch/ sous le lien "Open Forum Davos" (en allemand).