Cette organisation, qui tire son nom de l’expression « Action by Churches Together » ou « les Eglises agissent ensemble », vise à mettre en place une plateforme commune des ministères des Eglises spécialisés dans le développement, a souligné le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises (COE). Le but visé est une coopération accrue et mieux ciblée de ces ministères spécialisés avec le COE, ses Eglises membres et ses partenaires œcuméniques. L’un des avantages devrait être de donner une plus grande visibilité sur la scène mondiale, qui permettra à son tour à ses membres d’obtenir « de meilleurs résultats dans leur collecte de fonds », a poursuivi le pasteur Kobia. ACT–Développement devrait être synonyme d’action de qualité dans le domaine du développement au niveau mondial. Outre le fait qu’ils agissent sous un même nom, les participants doivent s’engager à respecter les valeurs de l’alliance, un code de bonnes pratiques et les principes de transparence et de responsabilité les uns envers les autres. Toutefois, l’alliance ne sera pas un mécanisme transmettant des fonds de donateurs à réalisateurs de projets. Les participants continueront au contraire à décider qui ils choisissent de soutenir ou de qui ils souhaitent recevoir des fonds. « Je suis ravi de voir que la raison a prévalu », a conclu le pasteur Kobia, rappelant les efforts nécessaires pour amener le COE et les ministères spécialisés des Eglises à cet accord. Il a précisé que le Conseil avait eu des difficultés à comprendre « les nouveaux besoins des ministères spécialisés », ajoutant que la collaboration de ces derniers avait été « freinée, et même ébranlée par la recherche intense de leurs propres intérêts » de la part de certaines organisations individuelles.

Plus d'informations sur ACT-Développement sont disponibles à l'adresse http://www.oikoumene.org/fr/activities/act-developpement.html