Chrétiens et archéologues se montrent sceptiques sur la soi-disant tombe de Jésus
5 mars 2007
A Talpiot-Est, banlieue de Jérusalem, un tombeau qui, selon une équipe documentaire américaine, aurait été celle de Jésus Christ et de Marie-Madeleine, est au centre d'une controverse mondiale
La chaîne de télévision Discovery Channel a diffusé un documentaire intitulé "La tombe perdue de Jésus". Il affirme que ce tombeau, vieux de 2000 ans, pourrait contenir les reliques de Jésus de Nazareth, de Marie, sa mère, de Marie-Madeleine, qui aurait été sa compagne, et de Judas, leur fils présumé, ainsi que d'autres membres de la famille de Jésus. Produit par le réalisateur hollywoodien James Cameron, le documentaire affirme que des analyses étayent l'idée selon laquelle six des dix ossuaires trouvés à l'intérieur du tombeau portent des inscriptions qui les lient à "Jésus, fils de Joseph. Simcha Jacobovici, co-producteur du documentaire, a demandé que le travail archéologique sur le site se poursuive, afin que de nouvelles analyses d'ADN puissent être réalisées sur les restes. L'Israel Antiquities Authority, responsable du site, a déclaré être disposée à rouvrir le tombeau, mais uniquement avec l'aval de la municipalité de Jérusalem.
Des archéologues et des théologiens ont cependant déclaré que les affirmations du documentaire sont infondées. Les archéologues pensent que le tombeau était probablement celui d'une famille juive portant les mêmes prénoms que l'entourage de Jésus, un nom courant à l'époque. Le professeur Amos Kloner, l'archéologue qui a découvert le site en 1980, a déclaré au quotidien Jerusalem Post que les prétentions du documentaire sont confuses et peu crédibles.
Des archéologues et des théologiens ont cependant déclaré que les affirmations du documentaire sont infondées. Les archéologues pensent que le tombeau était probablement celui d'une famille juive portant les mêmes prénoms que l'entourage de Jésus, un nom courant à l'époque. Le professeur Amos Kloner, l'archéologue qui a découvert le site en 1980, a déclaré au quotidien Jerusalem Post que les prétentions du documentaire sont confuses et peu crédibles.