Elle invite chacune et chacun à protester contre l’impunité qui règne en RCA, à se mobiliser en faveur des victimes de torture, d’exécutions sommaires et extrajudiciaires et de menaces de mort. Depuis 2002, la RCA connaît une période marquée par des bouleversements militaro-politiques sanglants. A l’automne 2002, l’ancien chef d’état-major, le général François Bozizé tente son premier coup d’Etat contre le régime d’Ange-Félix Patassé, président depuis 1993. Les deux parties perpètrent dès lors des exactions à l’encontre de la population civile : viols systématiques, tortures ou exécutions sommaires. Ces crimes n’ont pas cessé avec la prise de pouvoir du général Bozizé en mars 2003. Les responsables des exactions commises depuis 2002 n’ont jamais été punis ou même traduits en justice, et les victimes n’ont jamais reçu de réparation. En 2006, par la présentation de son deuxième rapport périodique, la République centrafricaine s’est donné les moyens de renouer le dialogue avec le Comité des droits de l’homme de l’ONU. Le gouvernement centrafricain semble résolu à s’engager vers un meilleur respect des droits humains dans le pays. L’ACAT-Suisse reste préoccupée au plus haut degré par l’impunité qui règne en RCA. C’est pourquoi elle adresse une pétition au président centrafricain, M. François Bozizé, lui demandant d’user des pouvoirs qui lui sont conférés pour réaliser les recommandations du Comité des Droits de l’Homme. De l’ONU.CCP: 12-39693-7 ACAT-Suisse

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