Le Conseil Oecuménique des Eglises qualifie l'esclavage d'holocauste africain
26 mars 2007
"Le commerce mondial des esclaves a privé l'Afrique de ses éléments les plus productifs, entraînant un holocauste africain," ont déclaré des délégués du Conseil oecuménique des Eglises (COE), de l'Alliance réformée mondiale (ARM) et du Council for World Mission (CWM, Conseil pour la mission universelle), dans un appel lancé à l'approche de la commémoration du 200e anniversaire de la Loi sur l'abolition du commerce des esclaves, adoptée le 25 mars 1807 par le Parlement britannique
La Loi mit fin au commerce des esclaves dans ce qui était alors l'Empire britannique.
Dans une lettre adressée au Premier ministre britannique Tony Blair, le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du COE, a déclaré que les pays européens devaient "commencer un processus d'affirmation de la vérité, de repentance et de réconciliation" autour de leur rôle dans le commerce des esclaves. Les personnes d'ascendance africaine en diaspora tout comme celles qui vivent en Afrique attendent des excuses sans ambiguïté et un signe clair des nations européennes reconnaissant leur participation à cette terrible partie de l'histoire coloniale". Le Jamaïcain Roderick Hewitt, président du CWM, a qualifié le commerce des esclaves de structure qui permettait "l'enrichissement injuste d'une minorité par l'exploitation des plus vulnérables". Selon lui, "cette structure économique mondiale se reflète aujourd'hui dans le cadre économique néolibéral et celui-ci doit être identifié et considéré comme il se doit."
Dans une lettre adressée au Premier ministre britannique Tony Blair, le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du COE, a déclaré que les pays européens devaient "commencer un processus d'affirmation de la vérité, de repentance et de réconciliation" autour de leur rôle dans le commerce des esclaves. Les personnes d'ascendance africaine en diaspora tout comme celles qui vivent en Afrique attendent des excuses sans ambiguïté et un signe clair des nations européennes reconnaissant leur participation à cette terrible partie de l'histoire coloniale". Le Jamaïcain Roderick Hewitt, président du CWM, a qualifié le commerce des esclaves de structure qui permettait "l'enrichissement injuste d'une minorité par l'exploitation des plus vulnérables". Selon lui, "cette structure économique mondiale se reflète aujourd'hui dans le cadre économique néolibéral et celui-ci doit être identifié et considéré comme il se doit."