Appel de la Compagnie des Pasteurs et diacres de Genève après le meurtre de 3 protestants en Turquie
26 avril 2007
La Compagnie des pasteurs et des diacres de l’Eglise protestante de Genève est outrée et meurtrie par les triples meurtres, précédés de tortures, de 3 protestants en Turquie
Elle tient à exprimer sa profonde répulsion et sa grande inquiétude devant cet acte barbare, tout comme à assurer ses frères et sœurs dans la foi en Turquie de son intercession.
Dans la mesure où ces actes ont été commis au nom du Dieu des musulmans, elle attend de ces derniers une condamnation sans équivoque de ces faits. La Compagnie s’adresse tout particulièrement aux responsables musulmans des mosquées et lieux de prière en Suisse et, spécialement, à l’imam de Genève, Yahia Basalamah ainsi qu’au nouveau directeur de la Fondation culturelle islamique de Genève, Fathy Neamat Allah. Une déclaration claire de leur part constituerait un signe important à l’heure où des changements à la direction de la Fondation et de l’Ecole coranique font la une des médias et inquiètent certains dans Genève, vouée à la solidarité humanitaire et au dialogue interreligieux, déclarent les auteurs du message, le modérateur de la Compagnie des pasteurs et des diacres Roland Benz et le vice-président Philippe Reymond. L’un des trois imams genevois a réagi sous couvert d’anonymat et déclaré que, si tous les musulmans s’insurgeaient contre de tels événements, les musulmans d’occident étaient étrangers à ces faits et n’entendaient pas en répondre.
De son côté, la Conférence des Eglises européennes (KEK) a condamné ce meurtre et averti que la situation des minorités religieuses était de plus en plus difficile dans ce pays essentiellement musulman. « Nous exhortons le gouvernement turc à adopter une nouvelle attitude envers les minorités religieuses, afin de protéger celles-ci, d’améliorer leur statut juridique et d’assurer la coexistence pacifique des différentes religions », a déclaré le président de la KEK dans un communiqué du 25 avril. Le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique, a également condamné les meurtres du 18 avril. « L’Islam, religion de paix, de tolérance et de coexistence – en particulier entre musulmans, chrétiens et juifs – interdit le meurtre gratuit d’être humains », a-t-il communiqué.
Dans la mesure où ces actes ont été commis au nom du Dieu des musulmans, elle attend de ces derniers une condamnation sans équivoque de ces faits. La Compagnie s’adresse tout particulièrement aux responsables musulmans des mosquées et lieux de prière en Suisse et, spécialement, à l’imam de Genève, Yahia Basalamah ainsi qu’au nouveau directeur de la Fondation culturelle islamique de Genève, Fathy Neamat Allah. Une déclaration claire de leur part constituerait un signe important à l’heure où des changements à la direction de la Fondation et de l’Ecole coranique font la une des médias et inquiètent certains dans Genève, vouée à la solidarité humanitaire et au dialogue interreligieux, déclarent les auteurs du message, le modérateur de la Compagnie des pasteurs et des diacres Roland Benz et le vice-président Philippe Reymond. L’un des trois imams genevois a réagi sous couvert d’anonymat et déclaré que, si tous les musulmans s’insurgeaient contre de tels événements, les musulmans d’occident étaient étrangers à ces faits et n’entendaient pas en répondre.
De son côté, la Conférence des Eglises européennes (KEK) a condamné ce meurtre et averti que la situation des minorités religieuses était de plus en plus difficile dans ce pays essentiellement musulman. « Nous exhortons le gouvernement turc à adopter une nouvelle attitude envers les minorités religieuses, afin de protéger celles-ci, d’améliorer leur statut juridique et d’assurer la coexistence pacifique des différentes religions », a déclaré le président de la KEK dans un communiqué du 25 avril. Le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique, a également condamné les meurtres du 18 avril. « L’Islam, religion de paix, de tolérance et de coexistence – en particulier entre musulmans, chrétiens et juifs – interdit le meurtre gratuit d’être humains », a-t-il communiqué.