Des clients qui dénoncent des contrats léonins
21 mai 2007
« Vous cherchez un lit où dormir ? » : les deux clients qui me suivent hors du Belle Epoque se moquent visiblement du spectacle, d’ailleurs invisible à l’heure de notre visite
Les rares clients présents sont attablés avec la demi-douzaine de danseuses immobiles. Mis au courant de notre activité journalistique, ils dénoncent des contrats léonins : « Deux mille deux cent francs ? Vous voulez rire. J’ai vu moi-même l’un de ces contrats, il ne leur restait après déduction des frais du studio, des assurances et des montants dus à l’impresario, chargé de leur trouver chaque mois un contrat dans un nouveau lieu, que quelque centaines de francs versés de main à la main ».