Un nouveau guide rappelle aux pasteurs la nécessité de veiller sur leur santé
21 mai 2007
La Société Pastorale Suisse, organisation faîtière de tous les pasteurs helvétiques, édite un guide pour l’exercice du ministère pastoral et diaconal en Suisse
Une première qui vise à conseiller les ministres désorientés par les changements de leur statut juridique et menacés d’épuisement professionnel.« C’est un guide pour tous les jours ; il apprend à doser son travail au quotidien sans s’épuiser inutilement et répond aux questions que les pasteurs se posent » : le pasteur Pierre de Salis préside la Société pastorale suisse (SPS) qui représente près de 3000 ecclésiastiques membres des associations cantonales de pasteurs des Eglises réformées de Suisse. A l’heure où les professions de pasteur et de diacre sont de plus en plus menacées par la diminution du nombre de postes et des moyens, les restructurations de paroisses dues à des Eglises en perte de vitesse et où une certaine détresse psychologique guette les ministres, ce nouveau Guide du ministère veut offrir une aide solide et fiable aux professionnels des Eglises réformées helvétiques. Il doit notamment faciliter la négociation avec les autorités paroissiales ou cantonales lors de changements de postes, de mutations, voire de conflits. « Les métiers de pasteurs et diacres sont de plus en plus exposés dans notre société, et les nouvelles qui nous parviennent de nos délégués sur le terrain sont assez alarmantes », poursuit Pierre de Salis. La fonction de pasteur fait désormais partie du groupe des professions à hauts risques pour la santé, selon les dernières statistiques des assurances. « Notre but est que ces personnes retrouvent une forme de satisfaction personnelle et spirituelle dans l’exercice de leur métier ». Pour cela, il faut des conditions de travail permettant de cultiver des valeurs spirituelles, telle la confiance en Dieu, la compassion ou l’espérance, pour eux-mêmes comme pour la société.
Les auteurs sont partis d’un guide élaboré par l’Eglise réformée bernoise, en retravaillant la partie concernant les fondements du ministère pastoral. « La formation, notamment celle de diacre, est longue car elle se fait en cours d’emploi ; si le candidat l’entreprend à mi-temps, elle peut facilement durer jusqu’à sept ans, entreprise après une première profession ». Tout en ne remettant pas en cause les standards en vigueur dans les Eglises réformées de Suisse, le guide « rappelle l’importance, à côté des questions de développement personnel et de management dans l’air du temps, de la théologie, que nous souhaitons remettre au milieu du village ». Pas question de bannir le Notre Père du culte dans le but de le moderniser. La première version de l’ouvrage est l’œuvre du théologien Bernhard Rothen, pasteur de la cathédrale de Bâle ; elle a été mise en consultation auprès des membres de la Société et retravaillée, puis éditée en français (2000 exemplaires) et en allemand (4000 exemplaires). L’un des buts de l’ouvrage est de clarifier le temps de travail, d’assurer un droit à la formation continue et de régler les activités traditionnelles, telles les relations avec les sacristains et organistes, les tâches incombant au conjoint du ministre ou la participation à l’administration de l’Eglise, afin qu’elles n’entravent pas la tâche pastorale. Le guide peut être commandé auprès du président à l’adresse internet comite@pasteursetdiacres.ch.
Les auteurs sont partis d’un guide élaboré par l’Eglise réformée bernoise, en retravaillant la partie concernant les fondements du ministère pastoral. « La formation, notamment celle de diacre, est longue car elle se fait en cours d’emploi ; si le candidat l’entreprend à mi-temps, elle peut facilement durer jusqu’à sept ans, entreprise après une première profession ». Tout en ne remettant pas en cause les standards en vigueur dans les Eglises réformées de Suisse, le guide « rappelle l’importance, à côté des questions de développement personnel et de management dans l’air du temps, de la théologie, que nous souhaitons remettre au milieu du village ». Pas question de bannir le Notre Père du culte dans le but de le moderniser. La première version de l’ouvrage est l’œuvre du théologien Bernhard Rothen, pasteur de la cathédrale de Bâle ; elle a été mise en consultation auprès des membres de la Société et retravaillée, puis éditée en français (2000 exemplaires) et en allemand (4000 exemplaires). L’un des buts de l’ouvrage est de clarifier le temps de travail, d’assurer un droit à la formation continue et de régler les activités traditionnelles, telles les relations avec les sacristains et organistes, les tâches incombant au conjoint du ministre ou la participation à l’administration de l’Eglise, afin qu’elles n’entravent pas la tâche pastorale. Le guide peut être commandé auprès du président à l’adresse internet comite@pasteursetdiacres.ch.