La campagne de Pain pour le prochain sur les ordinateurs fait réagir les politiques
22 juin 2007
La campagne œcuménique de Pain pour le prochain et d’Action de Carême dénonçant les conditions de travail abusives dans l’industrie de fabrication d’ordinateurs suscite une motion au Conseil national
Quatre mois après son lancement, la campagne œcuménique de Pain pour le prochain et d’Action de Carême, dénonçant les conditions de travail abusives dans l’industrie de fabrication d’ordinateurs, fait réagir les politiques. La conseillère nationale Vreni Müller-Hemmi (PS, ZH), soutenue par 25 cosignataires, a déposé aujourd’hui une motion demandant au Conseil fédéral d’exiger le respect de critères sociaux et écologiques lors des achats de la Confédération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Ces standards doivent être garantis par toutes les entreprises impliquées dans la chaîne de production de matériel et correspondre au minimum aux normes adoptées par l’Electronic Industry Code of Conduct, un code de conduite en vigueur dans la branche. Il incombe à des entreprises d’audit accréditées d’en vérifier ensuite l’application rigoureuse.
Dans sa motivation, le texte de la motion mentionne de façon explicite la campagne de Pain pour le Prochain et Action de Carême, qui a vu des milliers de consommateurs interpeller la responsabilité sociale et environnementale des principaux fabricants d’ordinateurs. Ces grandes marques (Dell, Hewlett-Packard, Apple et consorts) sont sommées de garantir des conditions de travail dignes sur l’ensemble de la chaîne de production, en conformité avec les droits minimaux énoncés notamment dans les Conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT). En tant qu’acheteur d’envergure de produits utilisant ces technologies, la Confédération a la responsabilité de veiller à ce que ses fournisseurs et prestataires de services respectent ces standards, et que la mise en œuvre de ces principes soit vérifiée par des organisations extérieures et indépendantes.
Le code de conduite comporte toutefois certaines lacunes. En matière de liberté d’association, de droit à la négociation collective et de sécurité d’emploi, le code n’est pas à la hauteur des exigences de l’OIT. Au moment de la vérification dans les usines de fabrication, les partenaires concernés demeurent pour la plupart hors d’atteinte. Pain pour le prochain et Action de Carême font pression sur les fabricants afin qu’ils adaptent leur engagement éthique aux normes internationales en vigueur et collaborent étroitement avec tous les partenaires sociaux (syndicats, organisations non gouvernementales) des pays de production lors de la mise en œuvre et de la vérification du respect de ces principes.
Dans sa motivation, le texte de la motion mentionne de façon explicite la campagne de Pain pour le Prochain et Action de Carême, qui a vu des milliers de consommateurs interpeller la responsabilité sociale et environnementale des principaux fabricants d’ordinateurs. Ces grandes marques (Dell, Hewlett-Packard, Apple et consorts) sont sommées de garantir des conditions de travail dignes sur l’ensemble de la chaîne de production, en conformité avec les droits minimaux énoncés notamment dans les Conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT). En tant qu’acheteur d’envergure de produits utilisant ces technologies, la Confédération a la responsabilité de veiller à ce que ses fournisseurs et prestataires de services respectent ces standards, et que la mise en œuvre de ces principes soit vérifiée par des organisations extérieures et indépendantes.
Le code de conduite comporte toutefois certaines lacunes. En matière de liberté d’association, de droit à la négociation collective et de sécurité d’emploi, le code n’est pas à la hauteur des exigences de l’OIT. Au moment de la vérification dans les usines de fabrication, les partenaires concernés demeurent pour la plupart hors d’atteinte. Pain pour le prochain et Action de Carême font pression sur les fabricants afin qu’ils adaptent leur engagement éthique aux normes internationales en vigueur et collaborent étroitement avec tous les partenaires sociaux (syndicats, organisations non gouvernementales) des pays de production lors de la mise en œuvre et de la vérification du respect de ces principes.