Reconnaître les protestants comme une Eglise soeur est une condition de l’œcuménisme
23 août 2007
Thomas Wipf, le président du Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), a répondu jeudi à la lettre ouverte datée du six août dernier du président de la Conférence des évêques suisse, Mgr Kurt Koch, qui évoquait plusieurs questions liées à la compréhension de l’Eglise et au dialogue œcuménique
« Afin de conduire un tel dialogue de manière profitable, il est essentiel de se reconnaître aussi mutuellement en tant qu’Eglise », selon le pasteur Wipf, qui y voit une condition de ce dialogue. « Je suis convaincu que le dialogue œcuménique fait partie de notre appel en tant que chrétiens et que nous devons collaborer sur tous les plans pour accomplir les multiples tâches qui nous attendent », a-t-il déclaré. Le président de la FEPS constate que les Eglises réformée et catholique romaine travaillent sur plusieurs plans intensivement ensemble. Les échanges des dernières semaines ont montré que ce dialogue doit être renforcé sur le plan des conditions de la compréhension œcuménique. A côté de rencontres régulières entre l’Eglise réformée et catholique romaine, un instrument essentiel de ce dialogue est la commission mixte catholique et réformée qui lie depuis plusieurs années les deux Eglises.
Les paroisses réformées et catholiques romaines vivent dans plusieurs régions un œcuménisme qui va de soi, selon le pasteur Wipf, et les Eglises elles-mêmes sont conscientes du devoir qu’elles ont en ce sens dans ce bas monde, en tant que mission commune.
Les paroisses réformées et catholiques romaines vivent dans plusieurs régions un œcuménisme qui va de soi, selon le pasteur Wipf, et les Eglises elles-mêmes sont conscientes du devoir qu’elles ont en ce sens dans ce bas monde, en tant que mission commune.