La Conférence Femmes de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse préoccupée par le sexisme entre jeunes

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La Conférence Femmes de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse préoccupée par le sexisme entre jeunes

1 novembre 2007
Quarante-deux représentantes des Eglises cantonales réformées helvétiques se sont réunies lundi pour discuter du thème « Inside every woman is a Pussycat Doll : distribution des rôles et sexisme entre jeunes, un défi pour les Eglises »
Cette journée de réflexion était organisée à l’occasion de la 14ème Conférence Femmes de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse à Berne. « Il est possible de favoriser la création d’identités positives, a déclaré Eveline Iannelli, maître de conférences à la Haute école pédagogique. C’est pourquoi les jeunes filles et les jeunes gens nécessitent d’être soutenus spécifiquement dans leur développement ». Ron Halbright, directeur du programme de prévention de la violence dans les écoles zurichoises, a souligné que les structures familiales et les attentes quant au rôle de chacun étaient fortement marquées culturellement, mais méritaient d’être remises en question. L’objectif central est de proposer aux jeunes des modèles qui ne correspondent pas à un stéréotype véhiculé par les médias, mais représentent des personnalités aux multiples facettes, estime Myriam Heidelberger Kauffman, secrétaire centrale des Unions chrétiennes suisses. Il serait important d’aborder en tant qu’organisation d’Eglise le sujet de la sexualité personnelle. Enfin, Renate Begré, responsable de la formation continue et de l’orientation dans le domaine de la catéchèse des Eglises réformées Berne-Jura-Soleure, souligne que les aspects liés aux genres participent à tout processus de formation, qu’on le souhaite ou non. Ils doivent donc y être intégrés de manière significative.