Le Centre social protestant vaudois dans une situation critique
1 novembre 2007
La situation est tendue au Centre social protestant vaudois
L’Assemblée générale de l’Association du CSP Vaud se réunit lundi prochain 5 novembre pour se prononcer sur le budget 2008, sérieusement revu à la baisse. Ce déficit, qui représente actuellement 10% du budget total, doit diminuer de 500'000 francs en 2008, selon un plan qui s'étalera sur trois ans. Il y va de la survie du CSP. Deux postes à temps partiels et un poste à plein temps sont menacés. Le personnel s’oppose à ces suppressions. Le Centre social protestant vaudois ne peut plus continuer à creuser son déficit qui s’élève à près d’un million de francs, soit 10% du budget total de 6 millions de francs. La situation est très préoccupante, explique Hélène Küng, directrice du Centre Social Protestant depuis avril dernier ; il nous faut absolument assurer la survie de l’organisation, nous ne pouvons plus piocher dans nos réserves, sous peine de les vider. Je me dois de ne pas entretenir l’illusion que nous pourrons nous en sortir autrement ! ». Tenue par le vote de la dernière Assemblée générale extraordinaire sur le budget 2007, la direction du CSP doit s’attaquer sans délai, suite à plusieurs années de budget fortement déficitaires, au déficit structurel qui se creuse toujours plus.
Parmi les 27 propositions concernant ce budget, figure la suppression de 1,7 poste sur les 60 postes que le CSP compte actuellement. Cela représente un poste à plein temps, un deuxième à mi-temps et un troisième à 20% ».
Lors de négociations, le personnel a fait valoir une série de contre-propositions visant à assainir le budget tout en évitant des licenciements. Le personnel du CSP Vaud refuse les suppressions d’emploi, ainsi qu’une une baisse linéaire des salaires de 4%, qui entraînerait à ses yeux, une baisse des prestations aux usagers. Il s’oppose notamment à la décision de la direction de décider seule des coupes à effectuer dans les budgets et veut être associé à l’élaboration de la crise pour redresser la situation financière du CSP. Le personnel demande le rétablissement d’un dialogue entre la direction, le comité directeur et les employés. A l’heure actuelle, aucun licenciement n’a été prononcé. L’Assemblée générale de l’Association du CSP de lundi prochain 5 novembre se prononcera sur le budget 2008.
Le Département de la santé et de l’action sociale précise qu’il ne prend pas position sur le litige entre la direction et le personnel du CSP. Il rappelle toutefois que le Service de prévoyance et d’aides sociales finance le CSP à hauteur d’environ 750'000 francs en 2007. Il assure que le Service de prévoyance et d’aide sociales finance à hauteur de 750'000 francs le CSP mais ne compte pas augmenter sa subvention ordinaire de 185'000 francs, comme l’a demandé le CSP. En revanche il a accepté une augmentation de 108'000 francs en 2008 pour renforcer la consultation conjugale et développer le projet de prévention du surendettement qui travaille à plein rendement.
Parmi les 27 propositions concernant ce budget, figure la suppression de 1,7 poste sur les 60 postes que le CSP compte actuellement. Cela représente un poste à plein temps, un deuxième à mi-temps et un troisième à 20% ».
Lors de négociations, le personnel a fait valoir une série de contre-propositions visant à assainir le budget tout en évitant des licenciements. Le personnel du CSP Vaud refuse les suppressions d’emploi, ainsi qu’une une baisse linéaire des salaires de 4%, qui entraînerait à ses yeux, une baisse des prestations aux usagers. Il s’oppose notamment à la décision de la direction de décider seule des coupes à effectuer dans les budgets et veut être associé à l’élaboration de la crise pour redresser la situation financière du CSP. Le personnel demande le rétablissement d’un dialogue entre la direction, le comité directeur et les employés. A l’heure actuelle, aucun licenciement n’a été prononcé. L’Assemblée générale de l’Association du CSP de lundi prochain 5 novembre se prononcera sur le budget 2008.
Le Département de la santé et de l’action sociale précise qu’il ne prend pas position sur le litige entre la direction et le personnel du CSP. Il rappelle toutefois que le Service de prévoyance et d’aides sociales finance le CSP à hauteur d’environ 750'000 francs en 2007. Il assure que le Service de prévoyance et d’aide sociales finance à hauteur de 750'000 francs le CSP mais ne compte pas augmenter sa subvention ordinaire de 185'000 francs, comme l’a demandé le CSP. En revanche il a accepté une augmentation de 108'000 francs en 2008 pour renforcer la consultation conjugale et développer le projet de prévention du surendettement qui travaille à plein rendement.