Chants liturgiques et folkloriques d'Arménie: le Quintette Luys pour la première fois en Suisse romande
15 novembre 2007
Elles sont cinq, elles sont arméniennes, elles ont toutes moins de 30 ans, elles chantent a capella ; pour la première fois elles font une tournée en Suisse
Démarrage ce 15 novembre à Troinex (GE) des concerts du quintette Luys. L'occasion de découvrir la richesse de la musique arménienne sacrée et populaire. Les cinq jeunes femmes seront ces prochains jours à Montreux, St-Cergue, Gland, la Chaux-de-Fonds, Fribourg, Versoix et Lausanne. Le bénéfice des concerts sera versé par l’EPER à une organisation partenaire qui développe des projets d’agriculture bio en Arménie. « En Arménie, il est quasi impensable de ne pas revendiquer son identité chrétienne, ce serait comme renier ses parents », explique Irène Chaboyan, la traductrice qui accompagne les jeunes chanteuses du quintette Luys lors de leur tournée en Suisse romande. Elle rappelle que l’Arménie a été le premier pays à proclamer le christianisme comme religion nationale, en l’an 301. Sous l’ère soviétique, la religion fut interdite et l’Eglise apostolique arménienne démantelée et persécutée.
Le répertoire des choristes, toutes musiciennes professionnelles, reflète cet attachement des Arméniens à leur Eglise, reconstruite après 70 ans de silence forcé. Il donne aussi un large aperçu des chants folkloriques caucasiens et russess qui rythment la vie dans les campagnes. Certains des cantiques inscrits à leur programme datent du Moyen-âge, mais ont été arrangés par le compositeur arménien Komitas.
Invitées par le département Présence Solidarité des paroisses protestantes de la région de Gland et des environs, les cinq choristes, - Hasmir et sa sœur Sofya, Marine, Maryam et Hasmir - n’en sont pas à leur première tournée. Les jeunes femmes ont participé à plusieurs reprises à des festivals en Allemagne, en Autriche, en Italie, et au Canada, où elles sont régulièrement réinvitées.
Au retour de chacune de leurs tournées, elles s’étonnent de retrouver Erevan, la capitale où elles vivent, changée. « La ville est un vaste chantier. La crise économique de 1991 est résorbée, on construit maintenant à tour de bras et les rues sont encombrées de voitures », témoigne Hasmir Konjoyan, la directrice du quintette Luys. Ce qui frappe les jeunes femmes en Suisse ? Elles répondent à l’unisson que c’est l’accueil chaleureux qu’on leur réserve partout où elles vont.
Le bénéfice des concerts sera intégralement versé à SHEN, organisation partenaire avec laquelle l’EPER travaille en Arménie. Elle développe des projets d’agriculture biologiques dans les régions rurales décentrées et sensibilise les jeunes dans les écoles à une gestion écologique de leur environnement.
Le répertoire des choristes, toutes musiciennes professionnelles, reflète cet attachement des Arméniens à leur Eglise, reconstruite après 70 ans de silence forcé. Il donne aussi un large aperçu des chants folkloriques caucasiens et russess qui rythment la vie dans les campagnes. Certains des cantiques inscrits à leur programme datent du Moyen-âge, mais ont été arrangés par le compositeur arménien Komitas.
Invitées par le département Présence Solidarité des paroisses protestantes de la région de Gland et des environs, les cinq choristes, - Hasmir et sa sœur Sofya, Marine, Maryam et Hasmir - n’en sont pas à leur première tournée. Les jeunes femmes ont participé à plusieurs reprises à des festivals en Allemagne, en Autriche, en Italie, et au Canada, où elles sont régulièrement réinvitées.
Au retour de chacune de leurs tournées, elles s’étonnent de retrouver Erevan, la capitale où elles vivent, changée. « La ville est un vaste chantier. La crise économique de 1991 est résorbée, on construit maintenant à tour de bras et les rues sont encombrées de voitures », témoigne Hasmir Konjoyan, la directrice du quintette Luys. Ce qui frappe les jeunes femmes en Suisse ? Elles répondent à l’unisson que c’est l’accueil chaleureux qu’on leur réserve partout où elles vont.
Le bénéfice des concerts sera intégralement versé à SHEN, organisation partenaire avec laquelle l’EPER travaille en Arménie. Elle développe des projets d’agriculture biologiques dans les régions rurales décentrées et sensibilise les jeunes dans les écoles à une gestion écologique de leur environnement.
