Synode extraordinaire de l'EERV les 25 et 26 janvier 2008:Les Réformés vaudois doivent se prononcer sur la bénédiction de couples homosexuels
10 janvier 2008
Le Synode de l'Eglise vaudoise va devoir définir la position de l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Vaud (EERV) concernant l’accueil des homosexuels, l’opportunité d’une cérémonie de bénédiction pour les couples du même sexe et l’accession des personnes homosexuelles à un ministère consacré, lors du prochain Synode extraordinaire de l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Vaud (EERV) les 25 et 26 janvier prochains à Lausanne
Si l’accueil dans l’Eglise des personnes homosexuelles semble aller de soi pour une majorité, la question de leur accession à un ministère consacré, ainsi que l’opportunité d’une cérémonie de mariage pour les couples de même sexe demeurent explosives et divisent la communauté ecclésiale.
Un rapport récent, adopté par le Conseil synodal en novembre 2007, après une large consultation dans toutes les régions, témoigne de la permanence de fortes dissensions au sein des Conseils et de la difficulté à trouver un consensus concernant notamment la bénédiction des couples de même sexe.
Les propositions du Conseil synodal, qui seront soumises au vote, prévoient que l’EERV ne célèbre pas de bénédiction de mariage de couples homosexuels à proprement parler, mais qu’elle accepte, à l’instar de l’Eglise neuchâteloise, le principe d’une liturgie spécifique, bien distincte, pour les couples homosexuels liés par un partenariat enregistré.
La question de l’acceptation de pasteurs et de diacres homosexuels dans l’EERV suscite des oppositions profondes mais aussi des interrogations. Va-t-on devoir poser aux candidats la question de leur orientation sexuelle lors des examens de consécration ou lors d’un entretien en vue d’une nomination ? L’Eglise, que beaucoup considèrent comme la gardienne des valeurs, ne va-t-elle pas donner d’elle une image laxiste ? Pas question pour l'Eglise de cntrôler les comportements personnels, ni de poser ce genre de questions aux candidats lors d’entretiens de consécration ou d’embauche. La proposition du Conseil synodal appelle à faire une distinction claire entre le ministère personnel et la vie communautaire; il soumet aux votants une proposition qui va dans ce sens, appelant à la discrétion les ministres dans leurs comportements et leur discours, afin que leur attitude ne devienne pas une "pierre d’achoppement" pour les croyants. Car certains dans l’Eglise « vont jusqu’à laisser entendre que leur appartenance à l’EERV pourrait être remise en cause suivant les décisions prises par ses autorités », rappelle le Conseil synodal dans son rapport.
Un rapport récent, adopté par le Conseil synodal en novembre 2007, après une large consultation dans toutes les régions, témoigne de la permanence de fortes dissensions au sein des Conseils et de la difficulté à trouver un consensus concernant notamment la bénédiction des couples de même sexe.
Les propositions du Conseil synodal, qui seront soumises au vote, prévoient que l’EERV ne célèbre pas de bénédiction de mariage de couples homosexuels à proprement parler, mais qu’elle accepte, à l’instar de l’Eglise neuchâteloise, le principe d’une liturgie spécifique, bien distincte, pour les couples homosexuels liés par un partenariat enregistré.
La question de l’acceptation de pasteurs et de diacres homosexuels dans l’EERV suscite des oppositions profondes mais aussi des interrogations. Va-t-on devoir poser aux candidats la question de leur orientation sexuelle lors des examens de consécration ou lors d’un entretien en vue d’une nomination ? L’Eglise, que beaucoup considèrent comme la gardienne des valeurs, ne va-t-elle pas donner d’elle une image laxiste ? Pas question pour l'Eglise de cntrôler les comportements personnels, ni de poser ce genre de questions aux candidats lors d’entretiens de consécration ou d’embauche. La proposition du Conseil synodal appelle à faire une distinction claire entre le ministère personnel et la vie communautaire; il soumet aux votants une proposition qui va dans ce sens, appelant à la discrétion les ministres dans leurs comportements et leur discours, afin que leur attitude ne devienne pas une "pierre d’achoppement" pour les croyants. Car certains dans l’Eglise « vont jusqu’à laisser entendre que leur appartenance à l’EERV pourrait être remise en cause suivant les décisions prises par ses autorités », rappelle le Conseil synodal dans son rapport.
