Tenant compte du dimensionnement à la baisse de l’EREN – 52 permanents à l’horizon 2009, contre 78 en 2002 –, Gabriel Bader, président du Conseil synodal neuchâtelois, a argumenté en faveur d’un exécutif composé de cinq membres, contre neuf actuellement – une dotation par ailleurs non atteinte depuis plusieurs mois. Hormis son président, à 100%, ses membres verraient leur engagement reconnu au titre d'un poste de travail à 30%. Corollaire de cette réorganisation,la création d’un poste de directeur des services cantonaux a été soumise au Synode.

Les prises de paroles et les nombreux amendements proposés ont dénoté un sentiment de «perte de pouvoir» pour certains députés, notamment lorsqu’il s’est agi de la résolution proposant la cantonalisation de l’aumônerie des homes, mais plus encore quand a été abordé le tableau des postes 2008-2010, qui induisait une baisse du nombre des postes ministériels pour la quasi-totalité des paroisses. La diminution des effectifs prévue ne pénalise pas les paroisses uniquement mais aussi les postes cantonaux qui verront aussi leurs effectifs diminuer, et ce dans une proportion plus grande que leurs homologues paroissiaux. Gabriel Bader s’est efforcé de recentrer le débat: «Nous n’allons pas vers une cantonalisation de l’EREN, mais vers une vraie "synodalisation".» Un argument qui a fait mouche, les résolutions de ce rapport ayant, au final, été adoptées dans leur intégralité. L’entrée en vigueur de ces mesures est prévue pour juin 2010.

Deux conseillers synodaux nouveaux ont par ailleurs été élus: Monsieur Hans Beck et Madame Barbara Bauer.