Journée de l’enfant africain 2008: Assurer la visibilité des enfants africains, victimes de violence
13 juin 2008
Chaque 16 juin depuis 1991, la Journée de l’enfant africain est célébrée
Cette année, cette journée est dédiée au droit de l’enfant africain à la participation, particulièrement d’être vu et entendu. Cette journée a été instituée, à l’initiative de l’Organisation pour l’Unité Africaine en 1991, pour honorer la mémoire des milliers d’écoliers qui étaient descendus dans la rue à Soweto, en Afrique du Sud, pour exiger le droit de recevoir l'enseignement dans leur propre langue et plusieurs centaines furent abattus. Cette journée a pour but d’attirer l'attention sur la vie des enfants africains aujourd'hui. Le droit international garantit le respect des opinions de l’enfant. Selon l’article 12 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, cela couvre le droit de l’enfant d’être entendu et que ses opinions soient dûment prises en considération dans toute procédure judicaire ou administrative le concernant. Bon nombre d’enfants africains sont victimes de violence à la maison, à l’école et dans les institutions de soins, dans les rues, sur le lieu de travail et dans les lieux de détention.
Malgré la gravité de la situation, cette violence est cachée et les enfants victimes restent largement invisibles dans la société. Une grande proportion d’enfants ne dénonce pas la violence dont ils sont victimes. Dans les rares cas où les enfants dénoncent la violence dont ils sont victimes, l’accès à une assistance effective reste rare. Selon des informations récentes de Défense des enfants International (DEI)-Ouganda, il n’est pas rare que des enfants victimes d’abus et de violences sexuels soient traités sans aucun respect pour leur dignité ni aucune considération pour leur souffrance. En Ouganda et en République Démocratique du Congo, les procédures d’enquête de la police sont souvent humiliantes pour les victimes. Les violences sexuelles contre les jeunes filles sont moins clairement reconnues comme des abus et les agents chargés de la mise en œuvre des loi cernsées les protéger, démontrent couramment une attitude passive lorsque les victimes leur rapportent ces crimes. Ces attitudes bloquent l’accès aux mesures nécessaires pour la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale de tout enfant africain victime de la violence. Dans la plupart des cas, les services et les conseils sociaux et psychologiques en faveur des enfants victimes ne sont pas fournis par l’Etat mais par des organisations non gouvernementales.
Malgré la gravité de la situation, cette violence est cachée et les enfants victimes restent largement invisibles dans la société. Une grande proportion d’enfants ne dénonce pas la violence dont ils sont victimes. Dans les rares cas où les enfants dénoncent la violence dont ils sont victimes, l’accès à une assistance effective reste rare. Selon des informations récentes de Défense des enfants International (DEI)-Ouganda, il n’est pas rare que des enfants victimes d’abus et de violences sexuels soient traités sans aucun respect pour leur dignité ni aucune considération pour leur souffrance. En Ouganda et en République Démocratique du Congo, les procédures d’enquête de la police sont souvent humiliantes pour les victimes. Les violences sexuelles contre les jeunes filles sont moins clairement reconnues comme des abus et les agents chargés de la mise en œuvre des loi cernsées les protéger, démontrent couramment une attitude passive lorsque les victimes leur rapportent ces crimes. Ces attitudes bloquent l’accès aux mesures nécessaires pour la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale de tout enfant africain victime de la violence. Dans la plupart des cas, les services et les conseils sociaux et psychologiques en faveur des enfants victimes ne sont pas fournis par l’Etat mais par des organisations non gouvernementales.